Cameroun - Economie. Financement du secteur privé: la Banque Islamique de Developpement (BID) dévoile ses offres

Cameroon-Tribune Vendredi le 21 Décembre 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La Banque islamique de développement a présenté ses produits hier aux opérateurs économiques.

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Le portefeuille acteurs intervenant dans le financement du secteur privé du Cameroun vient d’enregistrer un nouvel arrivant. Le groupe de la Banque islamique de développement (BID) à travers sa branche privée, la Société islamique de développement du secteur privé (SID) a ouvert ses guichets aux opérateurs économiques camerounais. A l’entame de la journée d’information organisée hier à Yaoundé, la SID a signé un accord avec Afriland First Bank, pour promouvoir des produits bancaires islamiques au Cameroun. Le contrat signé entre Khaled Mohammed Al-Aboodi, président exécutif et directeur général de la SID et Alphonse Nafack, Dg de la First Bank, est une convention d’assistance technique visant à promouvoir la finance islamique. Le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Emmanuel Nganou Djoumessi qui présidait le séminaire a plaidé en faveur de l’ouverture par la BID, de lignes de crédit au sein des banques locales pour financer les petites et moyennes entreprises (Pme) et les petites et moyennes industries (Pmi), considérées comme le maillon essentiel de l’économie camerounaise.


Conditions d’accès

Pour bénéficier des financements de la SID, les projets doivent avoir un caractère privé, avec un capital détenu à hauteur d’au moins 51% par des investisseurs privés du pays concerné. Ils doivent avoir une bonne conception technique basée sur une étude de faisabilité dégageant une rentabilité financière suffisante avec un impact positif sur le développement économique et social. Les modes de financement utilisés par la SID sont essentiellement constitués du crédit-bail, de la vente à tempérament et du financement de la fabrication de biens sur commande. Cette branche de la BID accorde actuellement une priorité aux secteurs industriel et agro-industriel, aux télécommunications, aux projets d’infrastructures financés et exécutés par le secteur privé et aux services de santé privés.

Elle participe à hauteur de 50% du coût, s’il s’agit d’un projet d’extension et 40% pour un nouveau projet. La valeur du projet doit être d’au moins 5 millions de dollars, soit environ 2,5 milliards de F. Les promoteurs du projet doivent apporter une contribution entre 30 et 45% du coût total (fonds de roulement compris), les autres sources de financement devant êtres définies avant l’introduction de la demande. Les garanties exigées comprennent entre autres les garanties bancaires, les hypothèques, les sûretés liées aux promoteurs du projet, bref, elles ne doivent pas être inférieures à 150% du financement octroyé par la SID y compris la marge bénéficiaire. La durée de remboursement se situe entre cinq et huit ans.

Financements à long et court termes, gestion d’actifs et structuration de financements, services de conseil, sont entre autres les produits de la SID. Le portefeuille actif de la BID au Cameroun se chiffre à environ 130 milliards de F.

 

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