Cameroun - Politique. GRAND-NORD : Paul Biya garde les «anciens»

L’Oeil du Sahel Mercredi le 07 Octobre 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Comme depuis 1982, le réaménagement gouvernemental du 02 octobre 2015 n’a pas dérogé aux règles.

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 Dans un système politique où le «frère remplace le frère», Paul Biya a choisi de ne rien bouleverser dans les régions septentrionales. Exception faite de la sortie d’Adoum Garoua, originaire du Mayo-Danay dans l’Extrême- Nord, dont les mauvaises langues disent qu’il devrait prochainement visiter le Tribunal criminel spécial (TCS) après l’audit, par le Consupe, de sa gestion de la coupe du monde 2014 au Brésil.

Pour le remplacer numériquement, Mounouna Foutsou, jusquelà secretaire d’Etat auprès du ministre en charge des Enseignements secondaires et originaire lui aussi du Mayo-Danay a été propulsé à la tête du département de la Jeunesse et de l’Education civique. Un ministère qu’il connaît très bien pour avoir été chef de la division de la Promotion économique des jeunes et Coordonnateur national des projets Pajer-U et Pifmas dans ce ministère, entre 2005 et 2009. Pour parfaire l’équilibre dans le Mayo-Danay qui comptait avant le nouveau gouvernement un ministre de plein exercice et un secrétaire d’Etat, Paul Biya pourvoit au poste de secrétaire d’Etat laissé vacant par l’élévation de Mounouna Foutsou, en nommant Boniface Bayaola à sa place.

Mieux, celui-ci occupera l’ex bureau de Mounouna Foutsou au secrétariat d’Etat auprès du ministre des Enseignements secondaires en charge des Ecoles normales. Il y a donc chez le président de la République, un esprit de conservatisme qui frise l’irrationnel. Sur les 15 départements que totalisent les régions septentrionales, seul le Mayo-Danay a donc connu une petite effervescence. Ailleurs, les prétendants continueront de ronger leur frein. Du moins le peu qui reste, car cela fait bien longtemps que le statu quo demeure dans cette partie du pays.

Amadou Ali, vice-Premier ministre, est au gouvernement depuis 1983 ; Zacharie Perevet, depuis 1992 ; Bello Bouba Maïgari, Hélé Pierre, Adoum Gargoum, Nana Aboubakar Djalloh… depuis 1997.
 

R.G

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