Gabon. Gabon: l'opposition refuse la date du 17 décembre pour les législatives

AFP Vendredi le 07 Octobre 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
LIBREVILLE (AFP) - (AFP) - Les deux principales formations de l'opposition gabonaise ont dit vendredi leur opposition au choix de la date du 17 décembre pour les élections législatives annoncé jeudi par la commission électorale.

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L'opposition réclame le report des élections depuis des mois pour introduire la biométrie dans le processus électoral.

"C'est un passage en force. C'est ça la politique en ce moment au Gabon et la politique d'Ali Bongo Ondimba", a affirmé à l'AFP Zacharie Myboto, le président de l'Union nationale, dissoute en janvier par les autorités après que l'un de ses responsables, André Mba Obame se soit autoproclamé président.

"Nous ne sommes pas concernés par ce que fait la Cénap (Commission électorale nationale autonome et permanente). L'opposition n'a envoyé personne siéger à la Cénap et celle-ci doit normalement fonctionner sur la base de la parité", a affirmé Myboto.

"C'est invraisemblable. En tout cas, on va leur prouver qu'avec la même Constitution, on peut reporter les élections pour cas de +force majeure+", a-t-il conclu.

Fidèle Waura, secrétaire général de l'Union du peuple Gabonais (UPG), a lui souligné auprès de l'AFP: "Il y a une détermination à empêcher ces élections. On va commencer une bataille juridique et on ne va pas les laisser respirer. Ils mettent en application une loi qui n'est pas publiée (loi sur les élections)".

Le gouvernement doit encore entériner la date, ce qui normalement est une simple formalité. Après une concertation du président Ali Bongo Ondimba avec l'opposition et la société civile en avril, le gouvernement avait saisi la Cour constitutionnelle pour demander un report à 2012 des élections pour "cas de force majeure" afin de permettre l'introduction de la biométrie.

La Cour constitutionnelle a refusé ce report. L'opposition - dont les deux principaux partis, l'Union nationale (UN, dissoute) et l'Union du peuple gabonais (UPG) - a suspendu depuis juillet sa participation à la Cénap, estimant que la commission ne pourrait aller au bout du processus électoral sans elle.

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Lire aussi : Le Président de Transition gabonais lance le dialogue national pour la rédaction d'une nouvelle Constitution

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