Comme promis, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe a effectué une visite de travail dans des lycées et collèges pour s’assurer du respect de ses instructions.

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Fidèle à sa parole, le Ministre des enseignements secondaires (Minesec) veut une éducation de qualité. Et pour y arriver, il faut contrôler le respect des arrêtés liés à la rentrée scolaire 2016/2017 et surtout s’assurer de la bonne gestion financière des frais d’Apee et des ressources humaines. Les frais d’Apee dont les montants exorbitants ont tellement fait jaser dans les établissements scolaires de Douala. Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe veut que l’ordre, la discipline et une formation de qualité règnent. Voilà qui explique sa descente ce mardi 18 octobre 2016 à Douala. Le ministre et sa délégation ont fait un premier arrêt au Lycée Joss sis à Bonanjo où le Minesec a échangé avec des élèves des classes de 6ème, seconde et terminale.

Il n’a pas manqué de poser des questions aux apprenants pour s’enquérir de la manière dont les cours sont dispensés de ce côté. «Bonjour les enfants. Comment se déroulent les cours ? Vous sentez-vous sereins ?», a questionné l’autorité. Une interrogation dont les gamins de la 6ème A6 ont répondu par l’affirmative. Au niveau de la 2nde C1, le Minesec qui a fait son entrée à l’heure des cours de sciences physiques, a tenu à donner quelques conseils aux élèves, attestant de ce qu’il n’a pas perdu ses notions apprises en la matière. « Très sympathique, je l’ai trouvé. Ouvert et jovial. J’avoue que j’ai été surpris de répondre aux deux questions du Ministre que j’ai l’habitude de voir à la télévision. Il a d’ailleurs demandé à toute la classe d’applaudir puisque j’avais donné de bonnes réponses. Il faudrait que les autres ministres en fassent autant et démystifient la fonction de ministre au Cameroun », s’est réjoui Arthur N.

 

Un entretien ouvert avec les élèves

 

La causerie d’un père avec ses enfants s’est poursuivie au Lycée Polyvalent de Bonabéri dans l’arrondissement de Douala 4ème. Après s’être baladé dans les salles de classe, le ministre a fait un stop dans l’atelier de Mécano automobile. Ravi,  Dieudonné Takna, censeur industriel en a profité pour soumettre quelques difficultés rencontrées dans cet espace. « Nous avons fait part à la tutelle de la nécessité de changer sept chenaux d’une longueur de 45 mètres chacune et d’acheter ceux en acier inoxydable. Ce qui va demander de débourser 3 000 000 Fcfa. Les anciens sont désuets et datent de depuis l’époque des Canadiens », explique le censeur.

Après cette étape, la caravane ministérielle s’est déportée à Bonamoussadi, précisément à l’Ecole normale d’instituteurs de l’enseignement général bilingue (Enieg). Ici, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe a passé un message fort aux futurs enseignants. « Vous avez la responsabilité de former. Vous disposez là d’un cadre idéal pour apprendre. Je constate que vous êtes près de 30 en classe, alors que vous devez être 60. Vous devez donc tout faire pour recevoir les meilleurs enseignements afin de pouvoir à votre tour transmettre le savoir. Bon courage ! », a-t-il lancé. Notons que le nombre d’apprenants évoqué n’est pas un fait du hasard. L’autorité ne fait pas que s’entretenir avec les élèves mais, du regard, il balaie les différentes classes pour être certain que ces décisions n’ont pas été bafouées.

Des  gestes répétés au Lycée bilingue de New-Bell et au Collège Chevreul.

Linda Mbiapa, stg

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