Cameroun - Sécurité. Haute trahison au port de Douala : que font Bolloré, SGS, douane…pour laisser passer des armes comme dans une passoire ?

C.P: Dimitri Mbouwe Dimanche le 26 Mars 2017 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
4500 minutions appartenant à un camerounais qui fit ses armes dans l’armée du pays saisies dans les bus d’une agence de voyages qui prenaient la direction du nord pour alimenter le tristement horrible boko haram interpellent pour un détail bien trop simple, alarmant et grave : que faisait-on au port de Douala pour libérer avec une si grande joie une cargaison aussi mortifère et ennemi numéro un de toute république que celle-là?

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 4500 minutions en peine guerre, cela fait au mieux 4500 morts avec les tireurs d’élites et au pire 2000avec les tirailleurs, soit…plus que ce que boko haram a déjà en trois ans de guerre !
C’est vrai, il y a eu des précédents où ce sont les douaniers qui ont mis le grappin sur le trafic mafieux d’armes, mais le cas ci leur a échappé malheureusement et on se demande pourquoi.


Tout commence par Bolloré, quelque fois dit AfricaLogistic pour des raisons dont nul ne sait la raison vu que justement la logistique est une des preuves de son incompétence avec les déraillements de train sur le continent, mais qui de toutes les  façons rappellent qu’ils sont bien dans leurs cacaoyères de l’empire colonial français :contrats avec les Etats pour cahier de charge non remplit. Cahier de charge non respecté égale sous-équipement du port qui lui induit passibilité accrue qui implique risque élevé de trafic de type sicilien…Voilà donc la merde Bolloré au port de Douala. Et ce n’est que le début !


Le français, partout où il passe, sera toujours le voisin d’un suisse et il y a pas au loin son ami SGS, un suisse qui se prétend réglé comme une montre suisse contre tout ce qui est faux et qui surveille et veille à la sécurité du port de Douala. Il peut même vous le brandir au nez, l’enfant de Guillaume Tell, un certificat mondial vous attestant que tant que la SGS est dans les barques d’un port,aucune mafia ne se passe ou mieux ne se passait…Mais nous on l’a vite compris façon camerounaise : parmi les tas de ferrailles qui courtisent un port, il y en a une qui se nomme bel et bien …galère ! Voilà là où les problèmes commencent.


Peut-être colonisation oblige, les gardiens suisses du port ont perdu leur latin devant les crevettes uniques au monde dans le Wouri, du coup ils laissent passer tout et n’importe quoi, mêmes les armes avec lesquelles les méchants viendront … les abattre eux-mêmes ! Et c’est bien ce qu’on ne comprend pas, ou mieux c’est tout ce qu’on a compris : ils ne font pas leur boulot ou presque !Ce n’est pas la première fois que le port de Douala délivre des armes à l’emporte-pièce.Et tant pis aux milliers de camerounais qui se font égorger par boko haram et à l’économie du pays qui se tétanise en dépenses folles dans cette guerre entretenue entre autres par des crétins au port de Douala et tout cela aux frais du...Cameroun.


Aux frais du Cameroun ? Bonne question, car il nous semble tous que le pays de Paul Biya a dépêché dans les eaux du Wouri des fonctionnaires nommés douaniers pour faire un maximum de travail.Et on croyait qu’avec une mer sans plage, les douaniers allaient rendre une copie conforme de leur travail faute de distraction à la Copacabana ou     Cancun.C’est bien dommage, ceux-ci arrivent à se bronzer et à passer du bon temps même dans la mangrove !Résultat, les armes marchent à pied au port de Douala et se baladent dans les quartiers de la ville…


 

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