Ukraine. Hollande et Merkel à Kiev et à Moscou: pourquoi avoir tant attendu?

Ria Novosti Vendredi le 06 Février 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le président français et la chancelière allemande se rendent à Kiev puis à Moscou dans le but d’obtenir - par la diplomatie - une désescalade de la crise ukrainienne.

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Pourquoi entreprennent-ils ce voyage maintenant alors que la guerre dure depuis des mois, s'interroge dans le Nouvel Observateur l'analyste Vincent Jauvert.

Sur le terrain, des armes de plus en plus lourdes sont utilisées. Les pertes civiles ne cessent de croître ces derniers jours. Selon le journaliste français, après un bus détruit par les  insurgés, c’est un hôpital du Donbass qui a été bombardé par l’armée ukrainienne cette fois.

Angela Merkel et François Hollande semblent avoir obtenu des garanties du Kremlin que Vladimir Poutine acceptera demain de signer leur texte. Celui-ci reprendrait solennellement les principaux points de l’accord signé à Minsk le 5 septembre par des représentants ukrainiens et russes mais jamais exécuté: un cessez le feu dans les 15 jours, un retrait des armes lourdes à 15 kilomètres, un échange des prisonniers, une vérification des frontières par l’OSCE…

Forts d’un tel document, les dirigeants français et allemand pourraient alors arguer que les livraisons d’armes ne sont pas nécessaires. Piégés par l’initiative franco-américaine, les Ukrainiens, qui réclament des armes à cor et cri depuis des semaines, ne pourront pas refuser de signer ce texte….

Sauf si le Premier ministre Iatseniouk, plus radical que le président Porochenko, ne décide de faire capoter l’opération. Ce n’est pas exclu. Car il sait, comme tout le monde, que, dans cette affaire, la signature du Kremlin ne vaut rien. Que si Poutine accepte un énième cessez le feu ce sera probablement pour décrédibiliser l’initiative américaine et non pour stabiliser durablement la situation en Ukraine.
 


Ukraine: Berlin et Paris examinent un plan "Minsk +"

Selon le journal allemand Süddeutsche Zeitung, il semble peu probable qu'on puisse instaurer une trêve durable sur l'ancienne ligne de front. Les diplomates mènent déjà des discussions sur un accord "Minsk+".

L'Allemagne et la France mènent des discussions sur le règlement de la situation en Ukraine sur la base des accords de Minsk, mais compte tenu des récentes évolutions dans le Donbass, a rapporté le journal allemand Süddeutsche Zeitung.

"Il semble peu probable qu'on puisse instaurer une trêve durable sur l'ancienne ligne de front. Les diplomates mènent déjà des discussions sur un accord Minsk+", a indiqué le journal.

Süddeutsche Zeitung a initialement annoncé que le plan franco-allemand prévoyait d'accorder l'autonomie aux insurgés sur un territoire plus vaste que celui évoqué dans les accords de Minsk compte tenu du fait que la ligne de front s'était déplacée depuis septembre. Toutefois, le journal a plus tard précisé que le gouvernement allemand avait démenti cette information et qu'il tenait toujours à réaliser les accords de Minsk.

Selon le journal allemand, les chefs d'Etat français et allemande se sont rendus jeudi à Kiev pour "obtenir le feu vert du président Porochenko" pour la réalisation de ce nouveau plan. "On souhaite expliquer à M.Porochenko qu'il s'agit de la dernière chance de sauver l'Ukraine d'une défaite militaire et d'un krach économique", d'après les journalistes.

Vendredi, le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel arriveront à Moscou pour évoquer la nouvelle initiative de paix avec le président russe Vladimir Poutine. D'après le Süddeutsche Zeitung, M.Hollande et Mme Merkel entendent rappeler à Moscou que les nouvelles sanctions et les livraisons d'armes américaines en Ukraine ne répondaient pas à ses intérêts.

Les médias français ont antérieurement supposé que M.Hollande et Mme Merkel se rendraient à Moscou pour empêcher les livraisons d'armes américaines à Kiev. Les autorités allemandes ont déclaré à maintes reprises qu'une telle démarche ne ferait que jeter de l'huile sur le feu.
 


Ukraine: McCain reconnaît l'utilisation de bombes à fragmentation par l’armée

Le sénateur US John McCain a reconnu jeudi que l'armée ukrainienne utilisait des bombes à fragmentation dans le Donbass.

L'armée ukrainienne utilise des bombes à fragmentation dans le Donbass, a déclaré jeudi le sénateur américain John McCain à l'agence Sputnik à Washington.

"Si nous leur avions fourni les armes dont ils ont besoin, ils n'auraient pas jugé nécessaire d'utiliser des bombes à fragmentation. C'est en partie de notre faute", a indiqué M.McCain commentant les livraisons d'armes à l'Ukraine.

Le sénateur a confirmé que les autorités ukrainiennes avaient besoin de missiles anti-char américains Javelin. "Ils ont besoin de missiles Javelin, d'équipements, de données de renseignement et de beaucoup d'autres choses", a-t-il noté.

Le journal Wall Street Journal a rapporté il y a deux jours que le gouvernement américain étudiait la possibilité de livrer des missiles Javelin, des armes d'infanterie et des munitions.

M.McCain a annoncé son intention de soumettre un projet de loi au Sénat réclamant d'envoyer des armes à Kiev.

Les organisations internationales dont Human Rights Watch critiquent les militaires ukrainiens pour l'utilisation des bombes à fragmentation lors de l'opération "antiterroriste" dans l'est du pays. La commission spéciale de suivi de l'OSCE a confirmé que l'armée de Kiev avait employé des bombes à fragmentation lors des tirs du 27 janvier dernier contre les quartiers résidentiels de la ville de Lougansk.

 


L'Ukraine se vend aux enchères, l’Allemagne tente sa chance

Les députés allemands se préoccupent d'une éventuelle vente de terres arables en Ukraine pour la culture des OGM.

Le confit en Ukraine est utilisé pour faciliter la vente de terres arables, impliquant des sociétés et consortiums étrangers, soutenus par la Banque mondiale (BM), la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et le groupe allemand Bankengruppe KfW.
Texte intégral (en allemand) de la requête des députés allemands au gouvernement fédéral
Texte intégral (en allemand) de la requête des députés allemands au gouvernement fédéral

C'est ce qu'a déclaré jeudi au correspondant de l'agence Rossiya Segodnya Mme Birgit Bock-Luna, chef du bureau de Niema Movassat, député du Bundestag allemand.

"Le conflit en Ukraine est utilisé pour vendre des terres au profit de grands consortiums", a-t-elle dit, ajoutant que les députés, ayant signé la requête de Niema Movassat, collectaient et analysaient à présent l'information sur ce dossier pour la rendre publique.

 

Selon Mme Bock-Luna, dans sa requête au gouvernement fédéral, M.Movassat suppose que la terre en Ukraine puisse servir à cultiver des OGM, cultures interdites au sein de l’Union européenne.

Dès le début des années 1990, l'Union européenne a mis en place un cadre réglementaire pour les OGM, qui est toujours en cours d'évolution. L'objectif de cette réglementation communautaire est de rendre compatible la création d'un marché unique des biotechnologies avec la protection de la santé publique et le respect de l'environnement.
 


Ukraine: des tirs d’artillerie retentissent à Donetsk

De puissants tirs d’artillerie retentissent dans le nord de la ville de Donetsk, rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.

De puissants tirs d’artillerie retentissent dans le nord de la ville de Donetsk (sud-est de l’Ukraine), rapporte vendredi le correspondant de RIA Novosti sur place.


Les déflagrations proviennent du quartier Kievski, où se poursuivent les duels d’artillerie entre les insurgés et les forces fidèles à Kiev, qui contrôlent les banlieues de Peski et Adveïevka.

A 9h00 heure locale doit être mis en place un couloir humanitaire visant à évacuer les réfugiés de la ville de Debaltsevo, suite à une entente entre les parties hostiles conclues hier.

Ces événements se déroulent alors que le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel effectuent une visite à Kiev et à Moscou les 6 et 7 février afin de résoudre le conflit ukrainien.
 


Total maintient ses projets en Russie

Selon le PDG de Total E&P Russia Jean de Boisséson, Total restera en Russie malgré des difficultés provisoires.

Le groupe pétrogazier français Total maintient ses projets en Russie, a annoncé jeudi le ministère russe de l'Energie à l'issue d'une rencontre du ministre Alexandre Novak avec le PDG de Total E&P Russia Jean de Boisséson.

Selon M.Boisséson cité par le ministère, la politique de Total à l'égard de la Russie restera la même qu'à l'époque de l'ancien PDG Christophe de Margerie.

Le responsable du Total a annoncé que les travaux de construction d'une usine de liquéfaction de gaz naturel Iamal SPG (Yamal LNG) où Total détient 20% des parts, étaient réalisés à 20-25%. Selon lui, l'aéroport construit pour le projet a déjà ouvert ses portes à Sabetta (nord-est de la péninsule de Yamal).

M.de Boisséson a en outre annoncé que Total et le groupe russe Novatek lanceraient en avril l'exploitation du gisement de condensat de gaz Termokarstovoïe dans le district autonome de Iamalo-Nénétsie (nord de la Sibérie occidentale).

Arctique: gisements de pétrole et de gaz russes
Arctique: gisements de pétrole et de gaz russes
MM.Novak et de Boisséson ont également évoqué les perspectives d'exploitation du gisement pétrolier de Khariaga (district de Iamalo-Nénétsie). Le groupe français détient 40% de ce projet réalisé depuis 15 ans.

Le ministre de l'Energie Alexandre Novak a hautement apprécié la coopération avec Total. "Total est notre partenaire fiable depuis des années. Sa participation active aux projets russes est un exemple d'un grand professionnalisme et de notre compréhension mutuelle absolue", a indiqué M.Novak.

Total, troisième producteur européen de pétrole, détient à travers sa filiale Total E&P Arctic Russia, une participation de 18% dans le capital du groupe Novatek, l'un des plus grands producteurs de gaz en Russie.

 


Vigipirate: les tournages de films d'action interdits à Paris

Les services de la ville craignent que les acteurs en uniforme soient la cible d'attaques terroristes, mais aussi que les Parisiens confondent les tournages de films d'action avec des événements réels.

Les autorités de Paris ont interdit de tourner les scènes d'action engageant des acteurs en uniformes militaires ou de police dans les rues de la capitale suite aux attentats de 7, 8 et 9 janvier derniers qui ont fait 20 morts, a rapporté l'agence Associated Press.

Les services de la ville craignent que les acteurs en uniforme soient la cible d'attaques terroristes, mais aussi que les Parisiens confondent les tournages de films d'action avec des événements réels.


Les médias français ne confirment pas l'information sur l'interdiction totale, mais précisent que plusieurs demandes de tournage de scènes en extérieur ont déjà été rejetées. Selon Le Monde, "l'interdiction durera le temps que le plan Vigipirate, actuellement au niveau +alerte attentat+, restera en vigueur en Ile-de-France, soit, comme Matignon l'a dit fin janvier, +aussi longtemps que nécessaire+".

Plusieurs réalisateurs ont déjà modifié leurs plans de production suite à cette décision. Stéphane Guillemet a notamment dû renoncer à tourner une scène de son film Flics tout simplement, qui devait montrer un officier de police devant une école.

En 2014, Paris a délivré des autorisations de tournage à 1.159 productions, selon les médias.


Les policiers et militaires protègent toujours les lieux sensibles comme les écoles, les rédactions des médias, les centres commerciaux et les établissements religieux dans la capitale française dans le cadre du plan Vigipirate.

Une attaque contre l'hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo perpétrée le 7 janvier dernier a marqué le début d'une série d'attentats dans la région parisienne qui ont fait 17 morts en trois jours, dont trois policiers. La police a éliminé trois terroristes le 9 janvier dans le cadre de deux opérations spéciales.

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