Cameroun - Economie. Industrie: Cimencam ira à Kribi pour importer le Clinker de Nomayos

Frégist Bertrand Tchouta | La Nouvelle Expression Mardi le 10 Mai 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
A travers cette nouvelle place portuaire le leader du marché national du ciment espère réduire ses coûts de production.

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Après le Port de Douala, Cimencam pourrait être l’un des plus grands partenaires du Port en eaux profondes de Kribi. Pierre Moukoko Mbondjo, le Président du Conseil d’administration de  l’entreprise le leader  du marché national du ciment l’a annoncé vendredi dernier, au cours d’une audience accordée par le ministre des Mines, de l’industrie et du développement  technologique. Selon le Pca, c’est par cette nouvelle porte d’entrée que va  transiter le clinker importé, à destination de la future usine de broyage de Nomayos (dans la région du Centre). Au cours de la cérémonie de signature de convention  de financement signée entre l’Etat et le groupe LafargeHolcim, le volume de clinker qui sera importé via le Port en eaux profondes de Kribi n’a pas été révélé. Cependant, a-t-on appris de l’ex-ministre des Relations Extérieures, l’usine de Nomayos, dont le montant des investissements est estimé à 23 milliards de FCfa devrait permettre à Cimencam d’augmenter sa capacité de production annuelle. Grâce aux 500 000 tonnes qui y sortiront, la production de Cimencam passera de 1,5 millions  de tonnes à 2 millions de tonnes.

Officiellement, aucune raison n’a été évoquée pour justifier le choix du nouveau  Port en eaux profondes pour alimenter l’usine de Nomayos en clinker. Mais de l’avis de sources généralement bien introduites au sein de la filiale du groupe LafargeHolcim, Cimencam espère réduire les coûts de production, en rapprochant ses unités de production des grands centres de consommation. Dans un article récent, publié dans les colonnes de La Nouvelle Expression, Pierre Moukoko Mbondjo l’affirmait déjà en d’autres mots. « Toutes les usines sont concentrées dans  la ville de Douala. Or il y a les  régions du Centre, du Sud et de l’Est qui méritent aussi d’avoir une usine de broyage de ciment » avait-il par exemple reconnu. Avant d’ajouter que « Ce nouvel investissement s’inscrit dans la stratégie de développement de la société dans une zone géographique prometteuse ». Pour rappel, l’usine de Nomayos sera achevée en 2018. Sa capacité de production devrait atteindre les 600 000 tonnes par an.

 

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