Cameroun - Politique. Ingérences occidentales : Paul Biya préoccupé par la désunion africaine

Mutations Lundi le 09 Janvier 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le chef de l’Etat appelle l’Afrique a parlé désormais d’une seule voix.

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Avant la présentation des v?ux des corps constitués nationaux, le président de la République a reçu vendredi dernier ceux du corps diplomatique accrédité au Cameroun. Répondant au doyen de ce corps, l’ambassadeur du Gabon, Michel Madoungou, Paul Biya a décliné sa vision du monde en ce début d’année 2012, tout en tirant au passage les leçons des évènements ayant marqué l’actualité mondiale en 2011.
Parlant de la vie politique internationale, notamment africaine, le chef de l’Etat a indiqué : «Nous avons évidemment suivi avec le plus grand soin les événements survenus au nord de notre continent, désormais qualifiés de «printemps arabe». On ne peut évidemment qu’éprouver de la sympathie pour les aspirations des peuples concernés à la liberté et à la justice, tout en regrettant les excès auxquels ces révoltes ont parfois donné lieu. La situation actuelle illustre bien les difficultés prévisibles de la transition entre l’autoritarisme et la démocratie. Il reste à espérer que nos frères tunisiens, libyens et égyptiens trouveront leur voie en toute indépendance et dans la modération».

A propos de ces crises qui ont ébranlé des Etats africains, le chef de l’Etat estime qu’ «on a pu, à bon droit, regretter que notre organisation continentale n’ait joué qu’un rôle secondaire dans le traitement de ces crises où les grandes puissances étaient au premier plan. Nous payons ainsi le prix de nos différences d’opinions et de notre insuffisance de moyens. Il faudra en tirer les conséquences. Le jour où nous parlerons d’une seule voix, nous serons mieux écoutés et mieux entendus». Notons que sur ces diverses crises, Paul Biya s’était systématiquement aligné sur la position de l’Union africaine.
Plus loin, s’agissant du rapport de force entre le Nord et le Sud, Paul Biya observera, pour le déplorer, que «contrairement à ce que l’on avait pu espérer, la réforme des Nations Unies marque le pas. L’Afrique demeure sous-représentée au Conseil de sécurité, ce qui ne lui permet pas de peser suffisamment sur les décisions qui concernent l’ensemble de la communauté internationale, y compris celles qui touchent à ses propres intérêts. Il y a là, outre une injustice, le risque de ne pas prendre en compte la position des intéressés et de faire fausse route».

G.A.B

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