Lutte contre Boko Haram. Intérrogations autour des stipendiaires de Boko Haram

Le Courrier Vendredi le 06 Février 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
le 27 juillet 2014, la commune de Kolofata, région de l’extrême-Nord, à la population estimée à 50.000 âmes environ, avait été attaquée par des assaillants regroupés sous le label «Boko Haram».

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 Des renseignements fournis à Edgard Alain Abraham Mebe Ngo’o, ministre délégué à la Présidence de la République chargé de la Défense, auraient révélé l’interpellation de 6 véhicules tout terrain. le convoi s’ébranlait en direction du Nigeria. le contenu des «pick up» aurait été destiné à certaine haute personnalité de la République originaire de cette commune. Certains n’hésitent pas à pointer un doigt accusateur sur quatre individus, des nationaux, sur qui pèseraient de lourds soupçons dans l’orchestration des prises d’otages.

Il s’agit d’Abba Boukar, le doyen des maires du pays qui aura cédé sa place à Abba Malla Koumra, député du mayo Sava, d’ Alhadji Anatom, « le faiseur des maires » du logone et Chari, seul véritable Camerounais sur les 8 qui sont sous la férule d’Amadou Ali . On dit du ministre de la République qu’il serait apparenté au général Muhamad Buhari ex-chef d’etat nigérian, et serait proche du gouverneur du borno state. Ce serait ce dernier qui aurait averti Amadou Ali, le vice-Pm, ministre délégué à la présidence en charge des Relations avec les assemblées, de ne pas se rendre à Kolofata à l’occasion de la fête de Ramadan 2014.

Il aurait également été informé par le lamido de Kolofata, dont le frère a été tué lors de l’attaque, après que les ravisseurs aient largué des armes et des devises par hélicoptère Quatre jours auparavant, les forces de Défense nationale auraient été informées de l’attaque de Kolofata par le biais du chef d’escadron Engo Zo’o, Commandant en second de la Garde présidentielle (Gp), dont certaines indiscrétions font état de ce qu’il constituerait un caillou dans la chaussure de Raymond Jean-Charles Beko’o Abondo, lieutenant- colonel, commandant la Garde présidentielle.

Après le rapt de l’épouse d’Amadou Ali, Agnès Moukoury, celle-ci avait été remise en liberté par ses ravisseurs contre versement d’une rançon. Quant à Abba Malla Koumra, officiellement, il aurait été mandaté par Amadou Ali pour négocier la libération de son épouse pourtant libérée 48 heures plus tôt ! en réalité, le parlementaire se serait rendu au Nigeria s’acquitter de sa dette contractée vis-à-vis des ravisseurs, sur les 4 milliards de F Cfa querellés, avant la mise en route des représailles par les ravisseurs qui avaient juré de faire payer cher cette entourloupe.

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