Iran. Iran: Berlin exclut une option militaire

Ria Novosti Mercredi le 09 Novembre 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le chef de la diplomatie allemande Guido Westerwelle s'est opposé mercredi à une résolution militaire du "problème nucléaire" iranien, estimant toutefois qu'un durcissement des sanctions serait inévitable, rapporte l'agence DPA.

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"Ces sanctions doivent être les plus larges possibles", a déclaré le ministre, précisant que l'Allemagne écartait toute discussion sur une éventuelle option militaire.

Dans son dernier rapport sur le programme nucléaire de l'Iran, dont des extraits ont été publiés par plusieurs agences occidentales, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé que jusqu'en 2003, l'Iran avait travaillé à la création de l'arme nucléaire, et que cette activité pourrait se poursuivre à l'heure actuelle.

L'AIEA affirme que Téhéran a travaillé à l'élaboration de l'arme nucléaire et qu'il réalisait d'autres programmes de recherche dans ce secteur. Des experts russes estiment toutefois que ce nouveau rapport ne contient rien de nouveau sur les plans de Téhéran quant au développement de son programme nucléaire.

La situation autour du programme nucléaire de l'Iran s'est aggravée après que, le 11 février 2010, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad eut annoncé que Téhéran avait fabriqué un premier lot d'uranium enrichi à 20% et qu'il pouvait atteindre un taux d'enrichissement plus élevé. Il a également rendu public son projet de tripler la production d'uranium faiblement enrichi.

En mai 2010, l'Iran est parvenu à un accord avec la Turquie et le Brésil comprenant l'échange, sur le territoire turc, d'uranium iranien faiblement enrichi contre de l'uranium hautement enrichi produit dans d'autres pays. Cependant, cet accord n'a jamais été mis en œuvre.
 

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