Cameroun - Politique. Issa Tchiroma parle de l’illégitimité du président Paul Biya

Mutations Mardi le 16 Juin 2015 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
« Le président de la République du Cameroun a été porté à la magistrature suprême par un mécanisme démocratique, le seul qui vaille dans tout Etat de droit, c’est-à-dire le libre choix exprimé par le peuple, détenteur de la souveraineté nationale.

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Le président demeurera donc le président de la République et chef de l’Etat du Cameroun, tant que les Camerounais le voudront qu’il en soit ainsi, puisque le Cameroun est et demeure une démocratie, un Etat de droit. Sans doute faudrait-il rappeler ici qu’avec la naissance et la mise en service d’Election’s Cameroon, en qualité d’organe indépendant de gestion et de supervision du processus électoral et référendaire, le système électoral du Cameroun connait une évolution satisfaisante pour ce qui est en tout cas, de la transparence des opérations électorales et de la fiabilité du vote. Cette tendance s’est notamment renforcée ces dernières années, avec la refonte du fichier électoral et l’introduction de la biométrie ; toutes choses qui valent au Cameroun, le satisfecit toujours plus croissant de la communauté internationale au terme de chacune des grandes échéances électorales.

Pour ce qui est des allégations relatives à une prétendue disparité entretenue par l’Etat dans le processus de développement des différentes régions, et qui révèlerait la mise à l’écart des régions septentrionales de notre pays, je voudrais condamner ici, avec la plus grande fermeté, de tels errements, et affirmer sans ambages que ces allégations sont infondées. Le Cameroun et la plus haute autorité qui préside à ses destinées, sont parfaitement conscients de la nécessité d’équilibrer la politique de développement des infrastructures et de lutter contre toute forme de marginalisation de sa population. Le plan d’urgence décidé par le chef de l’Etat et financé à hauteur de près de mille milliards de francs Cfa est l’une des réponses à ces préoccupations, de même que le train de mesures spéciales prises par le président de la République en faveur des régions septentrionales.

Au titre de ces mesures qui, viennent s’ajouter au programme global d’investissement et d’aménagement de l’ensemble du territoire, je citerai, sans être exhaustif : l’intervention d’urgence pour la construction des infrastructures de l’éducation et des points d’eau dans certaines localités de la région de l’Extrême-nord ; L’Usep (Urban special employment program) pour la création d’emplois à travers des projets à haute intensité de main d’œuvre, en partenariat avec le Fonds national de l’emploi ; le plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance, notamment le volet aménagement du territoire ; Le Projet d’urgence de lutte contre les inondations (Pulci) à travers la construction des barrages de retenue et de la route-digue ; Le projet « filets sociaux », qui vise la prise en charge d’un certain nombre de ménages grâce à des transferts de fonds, en vue de réduire l’incidence de la pauvreté et les écarts dans les niveaux de vie et de revenus des populations dans la zone d’action. Plus de 200 milliards de francs Cfa sont en train d’être mobilisés pour le financement de ces opérations, dont la mise en œuvre est d’ores et déjà effective. Parallèlement à ces interventions spécifiques dans les régions septentrionales, l’Etat a consacré à leur développement une enveloppe de 163 milliards 474 millions 651 mille francs Cfa pour les trois derniers exercices budgétaires, avec une augmentation notable entre 2013 et 2015, de 35 milliards 794 millions 764 mille francs Cfa à 63 milliards 963 millions 13 mille francs Cfa. »

(Extrait du propos liminaire du ministre de la Communication, Issa Tchiroma, à la conférence de presse de vendredi dernier.)

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