Cameroun - Politique. Jean Michel Nintcheu : “N’importe qui rêve de me remplacer”

Le Jour Mardi le 18 Octobre 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le président du bureau régional du Sdf dans le Littoral livre ses impressions après sa réélection.

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Quelles sont vos impressions à l’issue de cette élection ?
J’étais sur le terrain depuis, pendant que mes principaux adversaires faisaient leur campagne dans les médias. J’ai fais le tour du Littoral. J’ai visité toutes les localités du Wouri, de la Sanaga Maritime, du Nkam, du Moungo Nord et Sud. J’étais à peut près certain que l’élection était pliée et mes adversaires qui se savaient battus, n’avaient pour stratégie que de créer des incidents pour que la conférence ne se tienne pas.

Heureusement, la commission Tsomelou n’est pas tombée dans ce piège grossier et a organisé les élections. Vous-même vous avez vu le rapport de force sur le terrain. Vous avez évalué l’enthousiasme des militants autour de ma candidature. Je suis content aujourd’hui parce qu’après pratiquement trois années de réorganisation dans le Littoral, nous pensons que notre objectif est atteint et nous allons enfin nous mettre au travail.

Quel est votre premier défi après votre réélection?
Contrairement aux inepties de nos adversaires, nous avons mis le Littoral très haut. Du coup, n’importe qui s’est mis à rêver de remplacer Nintcheu alors que comme le dit un adage, et là je reprends un homme politique français qui disait que vaut mieux qu’un troupeau de moutons soit conduit par un lion, qu’un troupeau de lions par un mouton. Donc je pense que ces camarades doivent comprendre que pour enlever les mains d’une personne sur le tam-tam, il faut être sur qu’on va mieux jouer que lui. Et je ne vois aucun de ces camarades capable de jouer mieux le tam-tam du Littoral que moi.  

Que dites-vous de l’article 188 brandit par certains de vos camarades ?
Ce sont des camarades et j’ai honte pour eux. C’est lamentable cette méconnaissance, cette ignorance. C’est le vertige de l’insignifiance qui s’empare de ces camarades. Je ne comprends pourquoi on peut être à ce niveau de responsabilité et ignorer autant nos textes. L’article 16 avec tous ses alinéas est le seul article qui sanctionne les militants du SDF après un Conseil de discipline. En réalité, la décision qui a été prise par le NEC est une décision pour permettre au processus de se poursuivre normalement parce qu’il y a eu des récriminations par ci par là. Le bureau régional avait tendance à influencer le travail de la commission.

C’est pour cette raison qu’on a suspendu la structure régionale. Je me pose une question simple. C’est 29 membres du bureau régional qui ont été suspendus. Pourquoi ces gens s’acharnent uniquement sur la candidature de Nintcheu ? Alors que Nintcheu n’était que le président régional du Littoral. Ils n’ont jamais fait le débat sur la candidature des autres camarades membres du bureau. Ca veut tout simplement dire qu’ils se savaient battus d’avance car je n’avais pas d’adversaires, parce que, ces camarades sont très légers et ne représentent rien.
 

Propos Recueillis Par Mathias Mouendé Ngamo

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