Cameroun. Journée de l’enfant africain: bannir le phénomène des enfants de la rue

Edmond Kamguia K. | La Nouvelle Expression Mardi le 14 Juin 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Sujet de préoccupation pour la société, le phénomène des enfants de la rue a des conséquences qui ont incité les pouvoirs publics et les associations à rechercher des actions urgentes.

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La 21ème journée de l’enfant africain va être célébrée le 16 juin 2011 sur le thème « Tous ensemble pour des actions urgentes en faveur des enfants de la rue. Organisée en mémoire des massacres d’enfants innocents à Soweto en 1976 par l’ancien régime raciste sud-africain, l’objectif général de la célébration de cette journée est de mettre en place un mécanisme d’actions urgentes pour la lutte contre le phénomène des enfants de la rue. Un phénomène certes planétaire, mais qui sévit chez nous avec acuité. Les enfants de la rue étant de plus en plus confondus aux jeunes brigands qui volent, agressent, violent et tuent d’innocentes gens dans la rue.

Sensibilisation et interpellation


Des activités et campagnes de sensibilisation sont entreprises auprès des familles et communautés sur la nécessité de freiner le développement du phénomène des enfants de la rue, en suscitant notamment la prise de conscience des familles et des communautés sur les causes sous-jacentes du phénomène des enfants de la rue et les interpeler face à leurs responsabilités. Les crises dans les foyers et familles étant parmi les causes les plus fréquentes du phénomène des enfants de la rue. A côté d’autres crises telles que les déperditions scolaires, la disparition de la solidarité, la croissance démographique, l’urbanisation anarchique et la mondialisation.

Des causeries éducatives, tables rondes et conférences, des activités socioculturelles et sportives, des émissions radiodiffusées et télévisées sur le thème et les sous-thèmes, la dénonciation des abus, des maltraitances et violences sur les enfants sont également prévues. Mais aussi et surtout un plaidoyer pour une action synergique dans la lutte contre le phénomène décrié.

Un plaidoyer est fait pour l’adhésion et l’implication effective de tous les acteurs sociaux dans la recherche des solutions au phénomène des enfants de la rue. L’une des choses importante à cette occasion consistera en la sensibilisation des enfants sur les dangers auxquels ils s’exposent et la promotion de la réinsertion familiale et sociale des enfants de la rue.

La semaine dernière, la visite de travail de la ministre des Affaires sociales (Minas) Catherine Bakang Mbock à Douala lui a permis de toucher du doigt la réalité des problèmes auxquels sont confrontés ces enfants vulnérables. Des causeries éducatives et la visite des structures de prise en charge des enfants cibles du Minas ont également été riches de leçons pour la Minas.

Violations des droits de l’enfant

Dans le département du Wouri, les activités annoncées dans le programme rendu public vont déboucher le 16 juin sur la cérémonie officielle de clôture de la journée de l’enfant africain, suivie des festivités diverses dont la remise solennelle des bulletins de fin d’années aux alphabétisants et apprenants de la prison centrale de New-Bell.

La journée de l’enfant africain est célébrée chaque année dans tous les pays africains depuis qu’elle a été instituée par une résolution de la défunte Organisation de l’unité africaine (Oua) datée du 18 juillet 1990. L’avènement de l’Union africaine (Ua) n’a rien changé à la donne. L’organisation panafricaine a tenu à ce que ses Etats membres marquent tous les ans un temps d’arrêt pour réfléchir sur une situation de violation des droits de l’enfant et puissent prendre des mesures appropriées pour assurer davantage le bien-être de l’enfant. C’est pour cette raison que le thème de la réflexion varie d’une année à une autre.

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