Cameroun - Faits divers. KOUSSÉRI: Le carnage… rouge-gendarme

cameroun24.net avec Intégration Lundi le 17 Juillet 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Un pandore a mortellement retourné son arme contre trois de ses collègues, le 14 juillet dernier dans le chef-lieu du Logone-et- Chari.

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Depuis vendredi de la semaine dernière, la localité de Kousseri (Extrême-nord du Cameroun) remue une chronique sanglante.

Quatre personnes (dont trois gendarmes) sont tombées sous les balles d’un élément de la Compagnie de gendarmerie de cette ville.

Au cours d’un point de presse convoqué d’urgence à Maroua dans la soirée du 14 juillet 2017, Midjiyawa Bakary, le gouverneur de la région, a indiqué les noms des décédés. Il s’agit du capitaine Ondoua (commandant de compagnie), des gendarmes May Bébé et Carole Ndengue et d’une civile (plus connue sous le nom de Mme Ibrahim).

Selon le gouverneur de l’Extrêmenord, seul le gendarme Moulioum a survécu à ce carnage. Il s’en est tiré avec une blessure grave et suit actuellement des soins intensifs dans une structure sanitaire appropriée.

A la même occasion, Midjiyawa Bakary a présenté Jude Woumessi comme l’auteur de la tragédie. Ce dernier, signale-t-on, s’est rendu de son propre chef aux autorités militaires locales. Une enquête est ouverte.

Les mobiles

Le déroulé et les mobiles de la tuerie, tels que révélés par certaines sources, font état d’un crime passionnel d’une part. «Jude Woumessi accusait son chef (le capitaine commandant de compagnie) de coucher avec sa compagne. Il a d'abord abattu son chef dans son bureau avant d'aller tuer aussi à bout portant trois femmes dont deux «gendarmettes» en poste au secrétariat du commandant de compagnie. La troisième dame qui faisait la cuisine pour les éléments de la compagnie a été aussi assassinée».

Tous soupçonnés de «contribuer à le délester de sa compagne», a déballé un témoin sur les ondes de la radio publique nationale.

D’autre part, la vengeance est avancée comme probable raison du crime. Le forcené aurait dit avoir raté son avancement normal à cause du capitaine Ondoua qui aurait rédigé un rapport défavorable sur lui pour une histoire de maladie. Ce que le gendarme considère comme une injustice, raison pour laquelle il aurait décidé de se venger.

Le drame survenu à Kousséri vient rappeler un autre enregistré le 23 novembre 2015 à Mbalmayo dans le département du Nyong-et-So'o (Région du Centre). Ce jour-là, le maréchal de logis Aimé Valerie Mbozo'o a tiré un coup de feu sur son supérieur, le maréchal de logis chef, Christophe Nsangou, avant de se donner la mort. D'après les indiscrétions, le gendarme auteur du drame, aurait appris que son collègue et lui partageaient la même femme.

JRMA

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