Ukraine. Kiev évacue les juges et les détenus du Donbass

Ria Novosti Samedi le 15 Novembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le président ukrainien Piotr Porochenko a ordonné samedi d'évacuer les tribunaux, les établissements publics, les juges et les détenus du Donbass vers d'autres régions, rapporte le site internet du président.

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"J'ordonne de prendre immédiatement des mesures en vue d'évacuer les organes et établissements du Service ukrainien d'exécution des peines, les détenus (...) et les juges des régions de Donetsk et Lougansk où se déroule l'opération antiterroriste vers d'autres régions ukrainiennes", lit-on dans le décret intitulé "Sur les mesures urgentes à prendre pour stabiliser la situation sociale et économique dans les régions de Donetsk et Lougansk".

Le président a en outre proposé d'amnistier les personnes purgeant des peines pour de petits délits dans ces régions.

Kiev a lancé le 15 avril dernier une opération dite antiterroriste en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au renversement du régime du président Viktor Ianoukovitch. Le 5 septembre, les autorités de Kiev ont signé à Minsk un accord de cessez-le-feu avec les républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk. Les deux parties s'accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu. Le président Porochenko a récemment déclaré que l'Ukraine a profité du cessez-le-feu pour renforcer son armée.
 


Kiev gèle les comptes bancaires des habitants du Donbass

Le président ukrainien Piotr Porochenko a ordonné samedi de geler les comptes bancaires des entreprises et des habitants du Donbass d'ici un mois, rapporte le site internet du président.

"La Banque nationale d'Ukraine doit prendre des mesures en vue de geler d'ici un mois les comptes bancaires et bloquer les cartes appartenant aux sociétés et aux habitants des régions de Donetsk et de Lougansk où se déroule l'opération antiterroriste", est-il indiqué dans le décret.

Kiev a lancé le 15 avril dernier une opération dite antiterroriste en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au renversement du régime du président Viktor Ianoukovitch.

Le 5 septembre, les autorités de Kiev ont signé à Minsk un accord de cessez-le-feu avec les républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk. Les deux parties s'accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu.
 


Donbass/droits de l'homme: Kiev informera l'Europe d'avoir violé la Convention

L'Ukraine informera le Conseil de l'Europe d'avoir violé la Convention européenne des droits de l'homme dans le Donbass, ressort-il d'un décret signé par le président ukrainien Piotr Porochenko.

"Les ministères ukrainiens des Affaires étrangères et de la Justice sont chargés d'informer (...) le secrétaire général du Conseil de l'Europe des mesures adoptées par l'Ukraine, en violation de la Convention des droits de l'homme, dans les régions de Donetsk et de Lougansk en raison d'un danger public menaçant la vie de la nation", lit-on dans le décret publié samedi sur le site internet du président.

Les ministères devront "informer régulièrement, au moins une fois par mois, le secrétaire général du Conseil de l'Europe de la situation en matière de sécurité dans les régions de Donetsk et de Lougansk ", selon le texte.

Kiev a lancé le 15 avril dernier une opération dite antiterroriste en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au renversement du régime du président Viktor Ianoukovitch. Le 5 septembre, les autorités de Kiev ont signé à Minsk un accord de cessez-le-feu avec les républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk. Les deux parties s'accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu.
 


Ukraine: un plan de retrait des troupes adopté (OSCE)

Le Centre pour le contrôle et la coordination en Ukraine a adopté un plan d'éloignement des forces de la ligne de contact dans l'est de l'Ukraine, a annoncé vendredi la Mission spéciale d'observation l'OSCE (SMM).

"Les chefs ukrainien et russe du Centre pour le contrôle et la coordination ont informé la SMM de leur entente sur un calendrier d'éloignement progressif des forces de la ligne de contact", a indiqué SMM dans son rapport.

Selon SMM, les représentants du Centre ont lancé des discussions à ce sujet avec la république populaire autoproclamée de Donetsk (DNR).

"La première version du plan comprend trois phases: arrêt des hostilités (deux jours), retrait des armes lourdes (cinq jours), éloignement des troupes de la ligne de contact conformément au mémorandum de Minsk (21 jours)", lit-on dans le rapport.

Kiev a lancé le 15 avril une opération dite antiterroriste en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au coup d'Etat de février. Le 5 septembre, après plusieurs mois d'affrontements meurtriers, Kiev a signé avec les républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk un accord de cessez-le-feu à Minsk, sous la médiation de la Russie et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Un mémorandum en neuf points pour sa mise en application a été signé à Minsk le 19 septembre.
 


MH17: les Pays-Bas signent un protocole avec la république autoproclamée DNR

Les Pays-Bas ont signé samedi un protocole avec la république populaire autoproclamée de Donetsk (DNR) sur l'évacuation des débris du Boeing malaisien abattu le 17 juillet dans l'est de l'Ukraine, a annoncé le ministère des Situations d'urgence de la DNR.

Les Néerlandais ont jusqu'ici refusé de signer le protocole qui évoque le nom de la république autoproclamée.

Selon la DNR, la collecte des fragments importants du Boeing commencera dès le 16 novembre. La DNR mettra à la disposition des Néerlandais des grues, des plateformes ferroviaires et automobiles pour retirer les débris de l'avion.

Le Boeing 777 de Malaysia Airlines effectuant le vol MH17 Amsterdam-Kuala Lumpur avec 283 passagers et 15 membres d'équipage à bord s'est écrasé le 17 juillet dans la région de Donetsk (sud-est de l'Ukraine) sans laisser de survivants. L'appareil volait à 10.050 mètres d'altitude. Kiev a accusé les insurgés du Donbass d'être à l'origine du crash, mais ces derniers ont déclaré ne pas disposer de systèmes capables d'abattre un avion à cette altitude.

 


Rencontre Poutine-Cameron: l'Ukraine au menu

L'Ukraine a été au centre de la rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et le premier ministre britannique David Cameron à Brisbane, en Australie, a annoncé samedi le porte-parole du président russe Dmitri Peskov.

"Les interlocuteurs ont échangé leurs vues sur l'état actuel de la crise ukrainienne. M.Cameron a exposé sa vision de la situation dans le sud-est de l'Ukraine. M.Poutine a aussi fait un commentaire assez étendu à ce sujet. Le dossier ukrainien a, de fait, été le seul qui a attiré tant d'attention", a indiqué M.Peskov devant les journalistes.

Les présidents "ont en outre évoqué le problème de la Syrie et du groupe extrémiste Etat islamique", a ajouté M.Peskov.

MM.Poutine et Cameron ont tenu leur rencontre bilatérale en marge du sommet du G20 qui se déroule à Brisbane les 15 et 16 novembre.
 


Rencontre Poutine-Hollande: les sanctions nuisent à tout le monde

Les présidents russe et français, Vladimir Poutine et François Hollande estiment que les sanctions contre Moscou portent préjudice à toutes les parties, a annoncé samedi le porte-parole du président russe Dmitri Peskov à l'issue d'une rencontre des deux chefs d'Etat à Brisbane, en Australie.

"M.Poutine a eu un long entretien avec le président français. Le dossier ukrainien a été au centre de la rencontre. Les interlocuteurs ont souligné que la situation dans le sud-est de l'Ukraine et le maintien des sanctions contre la Russie portent préjudice à toutes les parties", a indiqué M.Peskov devant les journalistes.

Les deux présidents ont noté l'importance des relations russo-françaises et estimé que la crise dans le sud-est de l'Ukraine ne devait pas assombrir les rapports entre Moscou et Paris.

La rencontre entre MM.Poutine et Hollande a duré près de deux heures. M.Hollande a tutoyé M.Poutine, l'appelant "cher Vladimir" devant les journalistes.

Ensuite les deux chefs d'Etat se sont rendus, à bord d'un même véhicule, à une réception offerte par le premier ministre australien dans la Galerie d'art moderne de Brisbane en l'honneur des chefs d'Etat du G20.
 


G20/rencontre Poutine-Lagarde: l'économie russe et la dette ukrainienne au menu

L'économie russe et la dette gazière ukrainienne ont été samedi au centre d'une rencontre du président russe Vladimir Poutine avec la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde, a annoncé le porte-parole du président russe Dmitri Peskov.

"Mme Lagarde a indiqué les points faibles de l'économie russe tout en notant sa stabilité (...). M.Poutine lui a fourni des explications très détaillées concernant l'aspect économique de la crise en Ukraine et relatives à l'octroi de crédits pour le paiement de la dette gazière et le fonctionnement de l'économie ukrainienne", a indiqué M.Peskov devant les journalistes.

M.Poutine s'est entretenu avec Mme Lagarde en marge du sommet du G20 qui se déroule à Brisbane les 15 et 16 novembre.
 


Ukraine: Poutine expose sa vision à Merkel et Juncker

Le président russe Vladimir Poutine a exposé samedi sa vision de la situation en Ukraine à la chancelière allemande Angela Merkel et au  président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker à Brisbane, en Australie, a annoncé le porte-parole du président russe Dmitri Peskov.

"Les entretiens ont surtout porté sur la situation dans le sud-est de l'Ukraine. M.Poutine a exposé en détail l'approche russe de cette situation", a indiqué M.Peskov devant les journalistes.

M.Poutine a eu des rencontres bilatérales avec Mme Merkel et M.Juncker à l'issue des manifestations prévues pour samedi dans le cadre du sommet du G20 à Brisbane.

Les rencontres ont également "porté sur les relations bilatérales. M.Poutine a évoqué les rapports russo-allemands avec Mme Merkel et les relations Moscou-Bruxelles avec M.Juncker", a ajouté le porte-parole.
 


MH17: l'enquête s'éternise, Lavrov fait part de sa préoccupation à Kerry

Dans un entretien téléphonique vendredi avec le secrétaire d'Etat américain John Kerry, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a fait part de sa préoccupation par des atermoiements dans l'enquête sur le crash du Boeing malaisien, rapporte le ministère russe des Affaires étrangères.

"Le ministre russe s'est déclaré sérieusement préoccupé par des atermoiements dans l'enquête sur le crash du Boeing malaisien en violation de la résolution 2166 du Conseil de sécurité des Nations unies et des règles de l'Organisation de l'aviation civile internationale (ICAO)", lit-on dans le communiqué.

La résolution 2166 prévoit l'arrêt de toutes les hostilités dans la zone attenante au lieu de la catastrophe aérienne.

Le Boeing 777 de Malaysia Airlines reliant Amsterdam à Kuala Lumpur avec 283 passagers et 15 membres d'équipage s'est écrasé le 17 juillet dernier dans la région de Donetsk (sud-est de l'Ukraine) sans laisser de survivants. L'appareil volait à 10.050 mètres d'altitude.

Les autorités de Kiev accusent les indépendantistes du Donbass d'être à l'origine du crash, mais ces derniers affirment ne pas disposer de systèmes capables d'abattre un avion à cette altitude.
 


BRICS: Moscou prépare une stratégie de partenariat économique (Poutine)

La Russie prépare un projet de stratégie de partenariat économique et de coopération d'investissement au sein du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), a annoncé samedi le président russe Vladimir Poutine, en visite à Brisbane, en Australie.

"La présidence du BRICS passe à la Russie à partir d'avril 2015. Nos efforts sont appelés à élargir la coopération dans le cadre de l'union. La Russie prépare un projet de stratégie de partenariat économique et une feuille de route pour la coopération d'investissement", a indiqué M.Poutine lors d'une rencontre des chefs d'Etat des BRICS organisée en marge du sommet du G20.

Le président russe a invité les autres chefs d'Etat des BRICS à tenir un sommet à Oufa, en Russie, les 8 et 9 juillet 2015.
 


Les BRICS capables de résister à la crise économique mondiale (Poutine)

Les institutions financières des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) permettront de stabiliser les marchés nationaux des capitaux pendant la crise économique mondiale, a déclaré samedi à Brisbane, en Australie, le président russe Vladimir Poutine.

"Les BRICS œuvrent pour la création de leurs propres institutions financières, ils achèvent la mise en place de la Banque de développement et de la réserve commune de devises conformément à la décision prises au sommet de Fortaleza (...). Nous aurons ainsi des mécanismes communs permettant de stabiliser nos marchés nationaux des capitaux en cas de crises globales", a indiqué M.Poutine lors d'une rencontre des chefs d'Etat des BRICS organisée en marge du sommet du G20.

Il a rappelé que les ressources totales du fonds de devises étaient évaluées à 200 milliards de dollars.

Selon lui, ces efforts offrent de nouvelles possibilités d'élargir la coopération commerciale et d'investissement. Les BRICS intensifient leur coopération industrielle et technologique, réalisent des projets énergétiques conjoints, collaborent dans la production de minerais, l'agroalimentaire, les hautes technologies, la sécurité de l'information, la santé publique, l'enseignement et la recherche scientifique.
 


Mistral: 58% des Français estiment que Paris doit honorer le contrat (journal)

La France doit livrer les navires Mistral commandés par la Russie, estiment 58% des participants à un sondage lancé en ligne par le journal français Figaro.

42% des personnes sont contre la remise des porte-hélicoptères à Moscou.

85.584 internautes se sont déjà exprimés à ce sujet vers 11h00 (heure de Paris).

Le groupe français de construction navale DCNS et l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport) ont signé en 2011 un contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral pour la Marine russe. Le premier navire, le Vladivostok, doit être remis à la Russie en novembre 2014 et le second navire, le Sébastopol, en 2015.

Le président français François Hollande a conditionné la livraison des navires Mistral au règlement politique de la crise en Ukraine. Début septembre, l'Elysée a annoncé que les conditions pour la remise du BPC à Moscou n'étaient pas réunies.

Un responsable haut placé russe a déclaré vendredi que Moscou attendrait attendre jusqu'à la fin du mois de novembre avant de formuler d'importantes réclamations financières si la France ne livrait pas le premier BPC.
 


Mistral: Paris se décrédibilise en s'alignant sur Washington (député français)

La France se décrédibilise sur la scène internationale en raison de sa position irresponsable à l'égard de la livraison des navires Mistral commandés par la Russie, a déclaré vendredi Nicolas Dupont-Aignan, président du mouvement Debout la France et parlementaire.

"Cet acte irresponsable décrédibilise fortement notre pays sur la scène mondiale. Que vaudra à l'avenir l'engagement de la France puisqu'il suffit désormais d'un claquement de doigt des Etats-Unis, de l'Allemagne, et de la Pologne pour que le gouvernement remette en cause sa parole? Cet alignement permanent du gouvernement socialiste sur les positions américaines et allemandes abaisse considérablement la France", a indiqué M.Dupont-Aignan dans un communiqué mis en ligne sur son site officiel.

Le parlementaire a appelé le président français François Hollande à revenir sur sa position de conditionner la livraison des navires Mistral au règlement politique de la crise en Ukraine.

"C'est autant la valeur de nos équipements militaires, que l'affirmation d'une politique étrangère indépendante - concourant à l'émergence d'un monde multipolaire, qui sont en jeu. Par ailleurs, ce contrat d'1,2 milliard d'euros est vital pour la France dans ce contexte général de crise économique", a ajouté le député.

Le groupe français de construction navale DCNS et l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport) ont signé en 2011 un contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral pour la Marine russe. Le premier navire, le Vladivostok, doit être remis à la Russie en novembre 2014 et le second navire, le Sébastopol, en 2015. Début septembre, l'Elysée a annoncé que les conditions pour la remise du BPC à Moscou n'étaient pas réunies.

Un responsable haut placé russe a déclaré vendredi que Moscou attendrait attendre jusqu'à la fin du mois de novembre avant de formuler d'importantes réclamations financières si la France ne livrait pas le premier BPC.

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