L’Association des clubs amateurs du Cameroun (Acfac) a tenu son assemblée générale ordinaire le samedi, 21 décembre 2019 au palais des sports écrit le quotidien privé Le Jour.

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Plusieurs clichés sont restés dans les mémoires de tous ceux qui ont assisté aux travaux de l’Assemblée générale ordinaire de l’Acfac (Association des clubs amateurs du Cameroun) qui s’est déroulée le samedi, 21 décembre 2019 dans la salle Vip du Palais polyvalent des sports. Le premier a été l’ouverture des travaux aux journalistes. Fait rare généralement au cours des rencontres pareilles. « On n’a rien à cacher dès lors que nous parlons le langage de la vérité. C’est quand vous voulez manigancer ou alors torpiller des choses que vous n’ouvrez pas la porte aux journalistes », nous a indiqué un membre du bureau de l’Acfac. Les travaux ont été ensuite marqués par l’intervention d’Abdouraman Hamadou Babba, le président d’Etoile Filante de Garoua.

Il a dit ne pas se rendre compte qu’il pouvait regretter Tombi A Roko, par rapport à Seidou Mbombo Njoya, l’actuel président de la Fécafoot qui, selon le président d’Etoile Filante de Garoua, est le pire des dirigeants à la tête de cette instance au Cameroun. « Je ne pensais pas qu’un jour de ma vie, je dirai que Tombi était mieux à la Fécafoot. Cette foisci, c’est la catastrophe », a renchéri Abdouraman Hamadou. Mais, il y a eu surtout le fait pour tous les membres de l’Acfac, de marquer leur volonté d’aller jusqu’au bout de la procédure engagée devant la Tribunal arbitral du sport (Tas) en vue d’annuler le dernier processus électoral ayant porté Seidou Mbombo Njoya à la tête de la Fécafoot le 12 décembre 2018. L’Acfac a demandé non seulement que l’ensemble de ce processus soit annulé, mais surtout que le Comité exécutif élu en 2009 soit mis en place pour une période de trois mois pour faire un toilettage des textes et organiser de nouvelles élections.

L’Acfac n’entend pas reculer.
« Mandat est donné au bureau exécutif de l’Acfac de continuer de prendre toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder les intérêts du football camerounais notamment d’une part, en maintenant jusqu’au bout devant le Tribunal arbitral du sport (Tas) la procédure relative à la validité du processus biaisé organisé par le Comité de normalisation présidé par Me Dieudonné Happi et d’autres part, en engageant d’autres actions devant le Comité international olympique (Cio) et les autorités judiciaires suisses, y compris le Tribunal fédéral suisse », indique l’une des résolutions issue de cette Assemblée générale.

La question de la subventions versée aux clubs professionnels par la Fécafoot
Et il y aussi la question des subventions versées aux clubs professionnels par la Fécafoot, qui a été préoccupante : « L’Assemblée générale demande au bureau exécutif de saisir la Fédération aux fins de rétablir l’injustice liée à l’attribution des subventions aux clubs ». Il y a aussi eu les plaintes venues des délégués régionaux au sujet du traitement qui leur est infligé avec leurs clubs, pour leur appartenance à l’Acfac. « Nous avons eu les rapports qui nous sont parvenus et il apparaît clairement que la situation n’est pas du tout reluisante. Il y a beaucoup de problèmes au niveau des régions. Des problèmes qu’il faut dénoncer dans la mesure où, au niveau du football amateur, il est incompréhensible qu’on empêche aux bénévoles, aux volontaires qui veulent se mettre dans le football, parce qu’on a d’autres intérêts.

Et on se rend compte que la synthèse qu’on fait de tous ces rapports-là, que beaucoup plus, les gens jouent, non plus par passion, mais par crainte de représailles, parce que tout finalement se résume aux calculs électoraux. Nous avons analysé toutes ces questions et au finish et nous nous rendons bien compte que la procédure qui est actuellement pendante au Tas apparaît comme notre seul planche de salut, car ce n’est que son issue positive qui pourra permettre que les choses soient remises et que par une élection qui, celles-là, nous le souhaitons bien se fera sur la base des textes qui seront bien ficelés, nous permettra d’arriver à cette fédération que nous rêvons », a indiqué Henri Claude Balla Ongolo, le président de l’Acfac, à la fin des travaux. Ce qui est sûr, l’on est loin de la fin de la crise à la Fécafoot et une sentence du Tas peut remettre la balle au centre.

Achille Chountsa

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