Le tableau des demi-finales sera complété à l’issue des affiches Allemagne-Italie et France-Islande.

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Les entraîneurs ont coutume de le dire c’est en quart de finale que la véritable compétition commence. Et pour cet Euro en France, les deux dernières affiches samedi (Allemagne- Italie) et  dimanche (France- Islande) promettent des étincelles. Beaucoup plus ce Allemagne- Italie. Un duel entre deux mastodontes du football mondial. La confrontation s’apparente même à une rencontre de finale. La très puissante Allemagne, championne du monde en titre a été fidèle, à ses principes jusqu’ici. Entrée en douceur, parfois timide. Comme un moteur diesel qui prend son temps pour démarrer et après explose dans une maîtrise dont seul Joachim Löw connaît le secret pour le moment.  Face à cette Allemagne-là, les Italiens veulent prouver qu’ils savent se payer la tête des champions. Les protégés d’Antonio Conte, l’entraîneur de l’Italie, l’on bien démontré en sortant l’Espagne, double tenant du titre. Cette rencontre sera une opposition entre une rigueur défensive appliquée par les coéquipiers de Gigi Bouffon et une précision offensive conduite par les Allemands. Mais le passé des rencontres entre les deux pays est favorable aux Italiens à l’Euro. La dernière, en 2012, a vu la victoire des Italiens par 2-1. En rencontres amicales, entre 2011 et 2016, l’Allemagne l’emporte par une victoire (4-1 en mars dernier) contre deux matchs nuls (1-1). Mais, demain, le contexte est différent. On verra bien si l’Allemagne a véritablement tiré les leçons de l’Euro 2012.

Dans la dernière affiche, personne ne s’attendait véritablement à ce quart de finale. On voyait plus l’Angleterre contre la France. Comme si la France avait taillé cette compétition sur mesure depuis le départ, le pays pourrait-il se heurter au froid islandais ? Dimanche au Stade de France, les coéquipiers d’Hugo Lloris (capitaine, France) s’attendent à un combat physique de tous les instants. Il suffit de se référer au vocabulaire utilisé lors des interviews accordées. Ce que l’on a observé des Islandais, c’est qu’ils sont combatifs, adroits balle au pied et disciplinés tactiquement. Les protégés de Lars Lagerbäck ont éliminé l’Angleterre par 2-1. Pour les Français, il faudra hausser le niveau de jeu parce que tout semblait calme jusqu’ici, et faire preuve d’imagination parce que les Islandais et leurs supporters ne comptent pas céder un millimètre de leur espace. Les Islandais sont puissants et savent refroidir les défenses, même les plus douées. L’Angleterre l’a bien expérimenté. Dans cette confrontation, les bookmakers annoncent un duel entre deux joueurs : Antoine Griezmann (France) et Kolbeinn Sitgthorson (Islande). Et pour eux, c’est sur « ces deux joueurs que reposent les espoirs de gagne des deux peuples ». Face au jeu de Griezmann, 

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