Afrique. L’Afrique doit cesser de gober les critiques et soutiens nuisibles que lui sert l’Occident

C.P: Léon Tuam Lundi le 20 Mars 2017 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Si nous avions ce pouvoir attribué à certains grands maîtres spirituels de l’histoire de l’humanité, nous ne nous empêcherions de nous lever et dire : « Trahison et Naïveté, ôtez-vous des consciences populaires africaines et laissez l’Afrique s’épanouir ! »

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Cela ne se peut, malheureusement. C’est un devoir et un exercice douloureux –mais cathartiques et salvateurs-- à la fois individuels et collectifs, que les fils et filles de ce continent doivent hardiment accomplir pour quitter les méandres de l’humiliation et de l’infamie où ils sont trainés depuis des siècles.


A partir de la filouterie internationale, du terrorisme et du cambriolage orchestrés en Lybie et en Côte d’Ivoire, les Africains devraient être en mesure de saisir clairement et une fois pour toutes que les Occidentaux ne sont pas là de nos jours pour les aider, tout comme ils ne l’ont été au passé.


Toutefois, l’on peut constater avec beaucoup de tristesse et de douleur au cœur que certains Africains chutent encore mortellement par naïveté et trahison dans les mêmes pièges, en continuant de scruter d’un œil rempli d’espoir et d’extase du côté de leurs agresseurs et bourreaux de tous les temps.


En toute sincérité, le développement de l’Afrique n’est pas l’affaire ou la préoccupation de l’occident. Les droits humains sur le continent africains ne le sont non plus, tout comme la démocratie tant vantée ne l’est pas, aussi longtemps que les pouvoirs africains protègent les fontaines de leurs intérêts.


Ceux des Africains qui ingurgitent sans tri les critiques et soutiens nuisibles et maffieux de l’occident vis-à-vis de certains groupes et pouvoirs africains devraient répondre aux questions suivantes pour voir combien celui-ci  se déploie et s’emploie à manipuler l’Afrique :
Aux Emirats Arabes-Unis, au Qatar, en Jordanie, au Koweït et en Arabie Saoudite, existe-t-il de la démocratie et le respect des droits humains ? Quel statut la femme a-t-elle dans ces pays ? Ose-t-on parler du non-respect des droits des lesbiennes et homosexuels dans ces pays et de liberté de religion ?


Les princes et monarques de ces pays contrôlent toutes les richesses du pays et une bonne partie des populations vit dans la pauvreté et est discriminée. A-t-on attaqué ces dirigeants en justice ailleurs pour « biens mal acquis » malgré leurs gros comptes bancaires et leurs nombreux biens dans le monde ?


Les Africains doivent dorénavant refuser de prendre les bâtons que leur tend l’occident pour assommer les leurs qui parfois sont les meilleurs. C’est cette naïveté et cette trahison qui fragilisent le combat de libération africaine. L’occident soutient ses valets et s’attaquent aux braves espoirs africains.


Il est encore d’Africains qui refusent de voir que l’occident en Afrique reste dans sa vielle mission de destruction, de division, de manipulation et d’exploitation sans fin. Voulons-nous cependant dédouaner les laquais qui peuplent les pouvoirs en Afrique ? Pas du tout.
Quand l’occident célèbre vivement une personnalité ou une personne morale africaine, le plus souvent c’est que celle-ci est devenue ou est en passe d’être la porte d’entrée de grands malheurs dans son pays ou sur son continent. Malheurs qui très souvent sont invisibles à l’œil ordinaire au départ.


Quand le même occident par contre se met à combattre des pouvoirs, des individus et personnes morales en Afrique, à les critiquer, diaboliser et chercher à les liquider, c’est que ces derniers ont vu la papelardise, la trappe et la duperie et a mis les intérêts de leur peuple désormais comme la priorité.


Ce que nous demandons aux dirigeants africains encore récupérables, c’est de changer et d’accepter les bons changements que réclament les peuples. Point n’est besoin de rappeler que les grandes mutations appuyées et préparées par l’Extérieur ne profitent pas aux peuples africains. Les exemples sont nombreux.


À l’Afrique sont servis des divisions et groupes armés, des aides-opium et appuis ravageurs du FMI, de la BM, des manipulations et soutiens aux leaders-valets inaptes aux changements qualitatifs tous azimuts dont on a besoin. Les Africains doivent cesser de se laisser divertir et d’attendre de l’occident ; ils doivent s’assagir et aller à l’essentiel.

Léon Tuam
20 mars 2017


 

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