Cameroun - Economie. L’Etat plus endetté en 2012

Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM | Cameroon Tribune Jeudi le 11 Juillet 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Par rapport à 2011, le portefeuille de l’année dernière a augmenté de 217, 6 milliards de F. 2 449,6 milliards de F. C’est le montant total de la dette publique et à garantie publique du Cameroun, estimée au 31 décembre 2012, ce qui représente 18,5% du PIB.

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Soit une augmentation de 217, 6 milliards de F par rapport à la même période en 2011. En effet, à cette date, l’encours de la dette publique du Cameroun était estimé à 2 232 milliards F. Les chiffres sont contenus dans un document publié par la Caisse autonome d’amortissement (CAA) en mai dernier et intitulé « Dette publique et à garantie publique du Cameroun : portefeuille au 31 décembre 2012 et viabilité à l’horizon 2032 ». Ce portefeuille est composé de la dette publique (2 172,1 milliards de F) et de la garantie publique (277, 5 milliards de F). La dette publique étant constituée de 1 470,8 milliards de F de dette extérieure contre 701,3 milliards de F de dette intérieure.

Dans le détail, la dette publique extérieure se compose des emprunts contractés auprès des partenaires multilatéraux (IDA, FMI, BAD, etc.), bilatéraux (Chine, France, Espagne, Japon, etc.) et commerciaux, à l’instar des banques internationales. Pour ce qui est de la dette intérieure, elle est composée entre autres des émissions de titres publics. Dans le rapport annuel de la CAA, il est précisé que l’augmentation du portefeuille de l’Etat vis-à-vis de ses créanciers est due notamment « au démarrage effectif des grandes réalisations », souligne le Dg, Dieudonné Evou Mekou, dans son avant-propos. En effet, l’Etat a poursuivi ses emprunts auprès des différents bailleurs de fonds pour engager les travaux dans divers secteurs. Les routes à elles seules représentent 45% de ces engagements, notamment avec le lancement du processus de construction de l’autoroute Yaoundé-Douala. 19% de ces engagements sont orientés vers l’énergie, avec le projet du barrage de Lom-Pangar. Le reste se partage entre l’agriculture, les télécommunications, les mines, l’eau, etc.

Toutefois, il ne faut pas s’inquiéter de cette hausse de la dette publique. En effet, une analyse de la viabilité de celle-ci prévoit une dynamique positive sur cinq ans. Laquelle dynamique repose entre autres sur l’amélioration de la production agricole ; l’amélioration de l’offre énergétique avec la mise en service de la centrale à gaz de Kribi; le regain de la production pétrolière ; l’amélioration des infrastructures routières, etc. Toutes choses qui pourraient induire une croissance moyenne annuelle de 6,17% jusqu’en 2017, et davantage entre 2018 et 2022.

 

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