L’institution a remporté quatre des huit finales d’athlétisme lundi au stade de l’Intégration de Soa.

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La journée de lundi a été prolifique en athlétisme pour l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS). Sur les huit finales au programme, les athlètes de l’INJS en ont remporté quatre et affichent leur ambition de remporter le trophée général des Jeux, après une édition 2015 peu prolifique. Tant attendu, le remake du duel entre Marie Gisèle Eleme Asse (INJS) et Germaine Abessolo Bivina (Université de Yaoundé II) sur 200m a accouché d’une souris. La victoire  de la seconde n’a cette fois souffert d’aucune contestation. Germaine Abessolo Bivina réalise ainsi le doublé 100-200m, pour la troisième année consécutive.

Par contre William Feumbah a passé une sale journée hier. Après son titre acquis sur 100m, le sprinteur de l’Institut universitaire du golfe de Guinée (IUG) n’a pu réaliser le doublé sur 200m, comme lors des précédents Jeux universitaires. Pire, l’athlète finit au pied du podium, en quatrième position. Une contre-performance qui a permis à Hamadou Bachirou (INJS) de s’illustrer en remportant la médaille d’or, à la surprise générale. Les autres lauréats du jour de l’INJS sont Diane Mounet sur 400m, Stéphanie Nguelifack sur 5000m (elle glane une deuxième médaille d’or après celle sur 1500m) et Marcel  II Mayack au saut en longueur. Avec une performance de 7,22m, le meilleur athlète des Jeux en 2015 n’était qu’à 4 cm du record établi par Hugo Mamba (7,26m). La belle histoire du jour est celle de Bobo Ousmanou (université de Ngaoundéré), vainqueur du 400m messieurs. Absent lors de la dernière édition le coureur, très au-dessus du lot en finale, finit à seulement quatre centièmes de la meilleure performance des Jeux, 48s 4. Dans les autres finales, François Ndjodo (IUG) au lancer du poids messieurs, Engounougou Sanama (université de Yaoundé II) au lancer du disque dames sont les gagnants.

Pour apporter plus de professionnalisme dans l’homologation des résultats, le directeur technique national d’athlétisme, Michel Nkolo, s’est attaché les services d’un professionnel chargé des enregistrements vidéo. Par ailleurs, la Commission technique se veut davantage rigoureuse. Ainsi, les délégations ayant engagé des candidats qui ne se sont pas présentés aux différentes épreuves ont écopé de sanctions. Si l’INJS a fait siennes les épreuves d’athlétisme, les premières finales de lutte ont, par contre, été dominées par l’université de Yaoundé I. Le champion 2015 remporte trois des six médailles d’or en lutte libre. Les premières finales de judo se déroulaient hier en fin de soirée, au moment où nous mettions sous presse.

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