Cameroun - Transports. L’ultimatum du préfet contre les Agences de transport

Mireille ONANA MEBENGA | Cameroon-tribune Mardi le 10 Novembre 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Délai fixé par le préfet du Wouri aux transporteurs interurbains pour regagner Bonabéri.

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C’est visiblement insatisfaits que les promoteurs d’agences de transport inter urbain ont quitté la rencontre tenue vendredi dernier dans les services du préfet.

De nombreux problèmes sont revenus sur la table, relativement à l’instruction qu’ils ont reçue de regagner le site de Bonabéri. Notamment l’insécurité, le manque de commodités, la décision des autorités jugée arbitraire, la traversée du pont sur le Wouri etc. En réponse aux doléances des transporteurs, Naseri Paul Bea, le préfet, a précisé que les problèmes soulevés ont été portés à l’attention du délégué du gouvernement auprès de la Cud, Fritz Ntonè Ntonè. D’ailleurs, instructions avaient été données à la  Communauté urbaine d’assurer le minimum aux voyageurs avant le début des grands travaux d’aménagement du site.

Le préfet a insisté en relevant que le marché d’aménagement de la gare de Sodiko a été passé et que l’entreprise adjudicataire est connue. La réunion de vendredi a donc été convoquée pour faire le point avec les promoteurs d’agences de voyage en direction de l’Ouest, après le passage à Douala du nouveau ministre des Transports. Il s’agissait aussi de donner des  directives de la hiérarchie, mais également de leur demander, une fois encore, de regagner le site de Sodiko.

Après des heures de discussions et l’évocation de la période festive qui s’annonce, le préfet du Wouri leur a donné jusqu’au 31 janvier 2016 pour se conformer et libérer les points de chargement et de déchargement de Bepanda Tonnerre, Deido etc.

Eryc Kowo Fotso, président du syndicat des transporteurs relève néanmoins : « Nous ne sommes pas satisfaits. Nous n’avons pas été bien informés, nous ne savions pas que nous devions quitter la ville aussitôt. Nous avons besoin de temps, nous avons énormément investi et souhaitons avoir à notre disposition des autorisations définitives ». « Les transporteurs ne sont pas obligés d’intégrer la gare routière. Ils peuvent acquérir des espaces du côté de Bonabéri et ouvrir des agences. Il est question que les propriétaires d’agences libèrent la ville pour plus de fluidité dans la circulation », rappellera le préfet.

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