CEMAC. La Cemac dos au mur face au Mobile money

Jean De Dieu Bidias | Mutations Vendredi le 12 Mai 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Inadaptés, les instruments de surveillance de la sous-région ne sont pas capables de prévenir efficacement les effets néfastes des innovations technologiques.

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Le Comité de stabilité financière en Afrique centrale (Csf-Ac) s’est réuni, pour la seconde fois depuis sa création en 2014, en session ordinaire, hier à Yaoundé. Présidée par le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), Abbas Mahamat Tolli, cette instance dont les missions sont, entre autres, de promouvoir la stabilité financière et de prévenir les risques systémiques et, partant, les crises financières au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), relève que la sous-région demeure confrontée à de nombreux défis, liés pour la plupart aux effets de la faiblesse des cours des matières premières sur les finances publiques et au développement des nouveaux moyens de paiement.

Développé par les opérateurs de téléphonie mobile et en pleine expansion dans la sous-région, le Mobile money est le principal moyen de paiement mis à l’index, par le Groupe d’action contre le blanchiment en Afrique centrale (Gabac), notamment. Qui s’offusque des défaillances dans le contrôle de l’origine des fonds, l’objet des transactions, les destinations, etc., qui augmentent les risques liés au blanchissement de capitaux et au financement du terrorisme. « Les textes ne sont pas encore en phase avec les objectifs de prévention de blanchiment d’argent et de transactions financières, car, il n’y a pas eu d’évaluation portant sur le sujet en Afrique centrale », s’alarme le Gabac, cité par Investir au Cameroun.

Pour le gouverneur de la Beac et non moins président de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), « il est difficile d’arrêter les innovations technologiques », et les institutions doivent simplement s’adapter afin de prévenir les effets néfastes de ces innovations. Des textes seraient en cours d’élaboration pour compléter le règlement N°01/11/Cemac/Umac/Cm du 18 septembre 2011 portant sur les vulnérabilités liées à l’utilisation de la monnaie électronique et celui n°01/Cemac/Umac/Cm du 16 avril 2016 portant répression du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme en Afrique.

 

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Lire aussi : Le GCPNCAM félicite le nouveau gouverneur de la BEAC

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