Cameroun-Guinée équatoriale. La Guinée Equatoriale veut former ses policiers au Cameroun

MESSI BALA | Cameroon-Tribune Vendredi le 20 Juillet 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le sujet était au centre de la visite de 48 h du ministre équato-guinéen de la Sécurité.

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L’expérience camerounaise en matière de formation policière intéresse la Guinée équatoriale. C’est ce qui ressort de la visite de 48 h que vient d’effectuer au Cameroun Nicolas Obama Nchama, ministre équato-guinéen de la Sécurité. A la tête d’une délégation d’une dizaine de membres, l’émissaire équato-guinéen s’est rendu au Centre d’instruction et d’application de la police de Mutengene mercredi, puis à l’Ecole nationale supérieure de police de Yaoundé hier.

Le dernier contingent de policiers équato-guinéens formés au Cameroun remonte à 2006, indique-t-on du côté de la délégation générale à la Sûreté nationale (Dgsn). Le déplacement du ministre, Nicolas Obama Nchama apparaît donc comme un regain d’intérêt pour le système de formation des unités de police. Pour accorder les points de vue, une séance de travail entre les Equato-guinéens et le Dgsn, Martin Mbarga Nguelé, assisté de tous les directeurs centraux de ses services a eu lieu hier.

La tournée du ministre Nicolas Obama Nchama intervient dans un contexte marqué par la fermeture depuis quelques années de la frontière terrestre côté équato-guinéen à Kyé-Ossi. Il existe aussi des altercations entre ressortissants camerounais et éléments de la sécurité en Guinée équatoriale. « Des incidents ponctuels qui ne doivent pas refroidir notre relation fraternelle», a relevé le ministre équato-guinéen aux membres du gouvernement qui l’ont reçu hier matin. D’abord au ministère des Relations extérieures où il a été l’hôte d’Adoum Gargoum, ministre délégué au Minrex, chargé des Relations avec le Monde islamique. En recevant à son tour Nicolas Obama Nchama, René Sadi, ministre de l’Administration et de la Décentralisation a estimé « qu’au-delà des problèmes qui peuvent survenir aux frontières et des difficultés des citoyens camerounais en terre équato-guinéenne, ces incidents trouvent toujours solution, ce d’autant plus que le Cameroun et la Guinée sont des pays frères ».
 

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