Cameroun - Energie. La société camerounaise Tradex et Total s’étripent autour d’une station-service en Centrafrique

Investir au Cameroun Jeudi le 11 Février 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
S’appuyant sur un message du ministre centrafricain de la Justice datée du 3 février 2016, Total Centrafrique a «précipitamment réintégré» la station-service «les Martyrs» à Bangui, la capitale centrafricaine, en brisant les scellés apposés la veille par Me Brice Martial Baidou, un huissier de justice.

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En effet, apprend-on officiellement, la filiale du groupe pétrolier français avait été expulsée 24 heures plus tôt de cette enceinte de distribution des produits pétroliers par l’huissier de justice sus-mentionné, qui exécutait alors une décision de justice rendue le 23 décembre 2015 par la Cour de cassation de la République centrafricaine, reconnaissant la société camerounaise Tradex comme «exploitant» de ladite station-service.

Tout en «dénonçant avec la plus grande fermeté ces pratiques d’un autre temps», la filiale centrafricaine de Tradex, dans un communiqué rendu public le 8 février 2016, «prend l’opinion publique nationale et internationale à témoin, de cette intrusion qui est de nature à perturber et empêcher l’exécution d’une décision de justice devenue exécutoire et irrévocable».

Pour rappel, Tradex, qui est le porte-étendard des nationaux dans la distribution des produits pétroliers au Cameroun, depuis son arrivée sur ce marché il y a quelques années, gère de nos jours un réseau de 78 stations-services, dont 20 en République centrafricaine et deux au Tchad.

BRM

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