Cameroun - Sécurité. Le MRC accorde la priorité à la médiation

Jean Baptiste KETCHATENG | Cameroon Tribune Lundi le 30 Décembre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Un an après sa création, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) qui est rentré dans les assemblées nationale et locales a enregistré au moment même de cette réussite, quelques sons discordants dans ses rangs.

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Pourtant, le comité d’arbitrage national institué par l’article 22 de ses statuts, pour encadrer et résoudre les conflits, n’a pas eu à jouer son rôle. La raison en est simple, selon Emmanuel Simh, le troisième vice-président du parti. La philosophie qui guide l’organisation et les règlements disciplinaires est libérale, assure-t-il.

« Nous pensons que les opinions dans un parti démocratique peuvent être divergentes mais c’est le dialogue qui doit de manière préférentielle, permettre de maintenir la marche de l’ensemble vers la direction définie. Les noms de nos organes chargés de la discipline l’illustrent à suffisance », explique M. Simh. Dans chaque fédération régionale, un comité de médiation tranche les désaccords dans la région et les représentations départementales. Idem dans chaque fédération communale.

Les sanctions subséquentes aux comportements irréguliers (l’on parle ici surtout des actes opposés à la décision commune et non des critiques) sont donc néanmoins prévues. Le comité d’arbitrage peut même au final exclure ou suspendre un militant. En deçà, les organes dirigeants du Mrc et les militants qui les animent sont justiciables devant ledit comité. En revanche, les membres des organes de base du parti ne sont renvoyés devant cette cour interne qu’en cas d’échec d’un règlement au stade populaire.


 

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