Opération Epervier. Le SDF met ses avocats à la disposition de Marafa

Louis Noé Mbengan | L'Actu Samedi le 26 Mai 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Social Democratic Front a commis ses avocats pour la défense de l’ancien Minatd. Le parti que dirige John Fru Ndi a commis ses avocats pour assurer la défense de l'ancien ministre d'Etat ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, Marafa Hamidou Yaya, inculpé dans l'affaire de détournement d'argent pour rachat d'un avion présidentiel. L'information qui circulait depuis un moment a été confirmée hier, 24 mai 2012 à Douala par M. Josuah Osih, l'un des vices-présidents du Social Democratic Front (Sdf).

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Selon ce dernier, Josuah Osih, «le Sdf n'a fait que répondre positivement à une demande d'un citoyen qui a sollicite le soutien du parti».

En clair, les raisons pour lesquelles cet acte a été posé sont à chercher du côté de M. Marafa Hamidou Yaya. Le responsable de la communication régionale du Sdf pour le Littoral M. Jean Robert Wafo a quant à lui, rappelé les circonstances de l'arrestation du Pr Titus Edzoa en 1997 où, sous la houlette de l'écrivain Mongo Béti, un Comité pour la Libération du Citoyen Edzoa (Colicite), avait créé «pour démontrer et démonter le règlement de comptes politique qui entourait cette affaire d'une part et, d'autre part exiger un procès équitable». La différence avec le cas Marafa réside en ceci que cette fois ci, c'est l'inculpé qui serait demandeur alors qu'en 1997, ce sont les citoyens qui s'étaient constitués.

Certains observateurs pensent pour leur part que M. Marafa voudrait avoir une adhésion populaire à sa cause et soupçonne également le Social Democratic Front «de profiter de la bataille des hommes du sérail pour engranger des gains politiques en renforçant la fissure que les multiples arrestations pourraient créer».

Toutes choses que les cadres du Sdf rencontrés à Douala nient globalement; étant entendu que ce n'est pas le parti qui a fait la demande. En tout état de cause, M. Marafa semble ne pas être gêné d'un soutien du premier parti d'opposition au Cameroun.
 

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