Libye. Le cousin de Kadhafi exige une enquête internationale sur l'agression de la Libye

Ria novosti Lundi le 14 Mars 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
"Si vous détruisez la Libye, l'Europe sera submergée par un flot de réfugiés": ces propos de Mouammar Kadhafi sonnent aujourd'hui comme un prophétie, mais personne n'avait voulu en tenir compte à l'époque, écrit lundi le 14 mars le site de la chaîne Pervy Kanal. La tragédie est arrivée.

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Le régime de Mouammar Kadhafi a été détruit par le "printemps arabe" et le dirigeant libyen a été tué de manière tout à fait barbare. Son pays a aujourd'hui disparu des unes des journaux et n'est pas loin d'être effacé de la carte du monde. Les réfugiés racontent que tous les hôpitaux et les écoles du pays restent fermés, que quatre gouvernements différents se disputent toujours le pouvoir et que Daech et Al-Qaïda, deux organisations terroristes, créent des camps d'entraînement partout dans ce pays où, sous Kadhafi, les djihadistes étaient envoyés en prison.


Des journalistes se sont rendus au Caire pour interroger Ahmed Kadhafi, l'un des rares membres du clan Kadhafi à être encore vivants.

L'ancien responsable de la sécurité du colonel témoigne: "Le prétendu "printemps arabe" constitue un plan très ancien des puissances occidentales, apparu juste après la Seconde Guerre mondiale. L'Otan avait à l'époque trois ennemis principaux: l'Union soviétique, le monde islamique et la Chine. Les puissances occidentales ont détruit l'URSS pour lancer ensuite des frappes contre les musulmans. L'Afghanistan, le Pakistan, l'Irak, la Syrie, le Yémen, la Libye, la Bosnie, le Nigeria… les événements dans ces pays ne relèvent en rien du hasard. Le "printemps arabe", les révolutions ou la démocratie — tout cela n'a pas vraiment existé là-bas. L'Occident veut simplement établir son contrôle sur la région sous couvert d'une rhétorique démocratique".


Et de continuer, sur le sort de son cousin Mouammar, ancien dirigeant du pays: "Il a été ciblé à cause de l'Union africaine. L'Occident n'a pas envahi la Libye au nom de la démocratie. Kadhafi voulait créer des "États-Unis d'Afrique", une sorte "d'Union européenne" sur notre continent. Et nous avions déjà lancé ce processus. L'Occident voulait se débarrasser de Kadhafi à cause de cette union qui contredisait les intérêts des pays occidentaux. Ils ont fait la même chose en Irak. (…)

Kadhafi comprenait parfaitement qu'il existait un plan orienté contre la Libye, qu'on lui avait déclaré une guerre d'un nouveau type. Certaines forces avaient déjà tenté de l'éliminer en 1986 mais en vain. Il comprenait que quoi qu'il fasse ou quoi qu'il dise, l'Occident n'avait pas d'amis. Juste des ennemis ou des prisonniers".


D'après lui, "le sort de la famille Kadhafi est le même que celui d'un tiers des Libyens. La population libyenne comptait six millions de personnes. Deux millions ont déjà émigré. Il s'agit d'un Libyen sur trois. Notre tribu était très importante: plus de 100.000 personnes. La plupart ont fui le pays. Ceux qui restent sont considérés comme des agents de Kadhafi. Actuellement, je prépare une plainte à l'Onu et au Conseil de sécurité des Nations unies pour que commence une enquête révélant qui a attaqué la Libye et pour quelles raisons".

Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.

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