Ebolowa. Le parc national de Campo-Ma'an évalue sa première décennie
Une réunion d'information et d'échange au sujet de ses dix premières années d'existence a eu lieu le 21 septembre dernier dans la salle de conférences du Fonds National de l'Emploi du sud autour du gouverneur de la région du Sud, une initiation de WWF.
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Le parc nation de Campo-Ma'an est une aire protégée créée en compensation des dommages du passage de l'oléoduc Tchad-Cameroun. C'est une emprise de 770668 hectares soit 16% de la région du Sud.
Il englobe 166 villages et se situe entre les départements de l'Océan, Vallée du Ntem et la Mvila.
C'est une aire qui renferme plus 1500 espèces de plantes, 80 types de mammifères et plus de 350 espèces d'oiseaux sans être exhaustif, c'est un patrimoine de l'humanité.
D'où l'intérêt de WWF qui œuvre dans la préservation de l'environnement pour une gestion durable des ressources. Mais pour ce premier bilan de la décennie du parc Campo-Ma'an, selon son gestionnaire, il est sujette à des pressions énormes de toutes sortes.
Le braconnage, les conflits hommes faunes sauvage, et les grands projets d'investissements qui se développent autour.
La menace est tellement forte que si rien n'est fait dans le sens de la protection de cette biodiversité qui y vive, les 41 agents du parc ne pourront rien face au flux des braconniers et des coupeurs de bois.
Pour les participants, la survie du parc national de Campo-Ma'an passerait par une mise sur pied d'un plan de gestion environnementale, et une application de l'étude d'impact environnemental.
Au terme des travaux, Jules Marcellin Ndjaga gouverneur de la région déclare que l'état prendra les dispositions nécessaires pour qu'en améliorant les conditions de vie des populations riveraines, qu'on puissent également gérer pour la postérité.
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