Cameroun - Transports. Le préfet redit non aux « Cargos »

Rita DIBA | Cameroon Tribune Vendredi le 14 Aout 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Naseri Paul Bea a insisté sur cette décision lors d’une réunion avec les transporteurs urbains jeudi.

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« Une brouette ». Expression utilisée par Naseri Paul Bea, préfet du Wouri, pour désigner le véhicule de transport, un « cargo » réaménagé, qui lui a été présenté ce jeudi, 13 août 2015 par le Syndicat national des chauffeurs de transport périurbain et rural du Cameroun, dont le président est venu spécialement de Yaoundé pour l’occasion. Le préfet avait ainsi interrompu pour quelques minutes la rencontre avec les responsables syndicaux, convoquée par lui-même dans ses services, dans le cadre de l’assainissement du secteur des transports dans la ville de Douala.

Une réunion au cours de laquelle il était question, selon Naseri Paul Bea, de remettre les pendules à l’heure, après une mauvaise interprétation par les transporteurs des propos du ministre des Transports lors d’une séance de travail avec les syndicats le 14 juillet dernier dans la capitale économique.

Le responsable du département a donc réitéré la position des autorités administratives sur le transport urbain : les « cargos » ne sont pas autorisés à circuler dans la ville de Douala. Il a rappelé aux transporteurs qu’il leur a été demandé de se regrouper en personne morale afin d’acquérir des minibus de 15 à 20 places pour assurer les déplacements des habitants de la cité. De leur côté, les syndicats ont émis un ensemble de propositions dont la plus forte est celle de l’identification à la fois des véhicules, des conducteurs, du personnel roulant (motorboys), des propriétaires de ces voitures, des lignes. Une solution retenue par le préfet du Wouri, qui en a fait une recommandation. Un fichier devra donc être tenu aux autorités avec toutes ces informations.

Autre recommandation : la mise sur pied de bureaux constitués de syndicats, dont les membres seront les interlocuteurs des pouvoirs publics dans les cinq arrondissements continentaux du département et les élections de ces organes seront supervisées par les sous-préfets. Ces responsables de circonscription ont un mois maximum pour organiser lesdits scrutins. Et d’ici le 13 septembre, une autre rencontre comme celle d’hier devra être organisée avec ces nouveaux représentants de transporteurs. « Nous encourageons les transporteurs à être en règle, surtout en cette période où on parle de Boko Haram. Ça commence par l’identification de vos adhérents », a déclaré le préfet aux syndicats. Sur cette même lancée, il a annoncé la phase de contrôle après celle des élections.

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