Syrie. Le régime syrien assure avoir repoussé l'EI de Palmyre

Le Point Dimanche le 17 Mai 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
"Les djihadistes ont été chassés du nord et de l'est de Palmyre", a affirmé ce dimanche Talal Barazi, le gouverneur de la province de Homs.

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Les forces du régime syrien ont chassé dimanche les djihadistes de l'État islamique du nord de la ville antique de Palmyre, a affirmé un haut responsable syrien, moins de 24 heures après la prise de contrôle de cette zone par l'organisation extrémiste. Tala Barazi a indiqué en outre que l'armée avait repris une série de sites stratégiques, dont des collines, des barrages et la tour de la radio et télévision de Palmyre.

 

Samedi en début de soirée, l'EI avait pris le contrôle de la majeure partie du nord de Palmyre, où des affrontements intenses l'ont opposé aux forces loyalistes. Selon l'ONG OSDH, ils ont fait au moins 29 morts parmi les djihadistes et 23 parmi les membres des forces gouvernementales. D'après M. Barazi, l'armée a, elle, tué "130 djihadistes".

 

La plupart des ruines monumentales, qui comportent notamment des colonnades torsadées romaines, des temples et des tours funéraires, se trouvent au sud-ouest de la ville. Ce site, qui fut l'un des plus importants foyers culturels du monde antique, est inscrit par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité.

 

À la frontière de l'Irak

 

L'EI a lancé mercredi l'assaut sur Palmyre, qui se trouve dans la province d'Homs (centre) et revêt une importance stratégique pour lui puisqu'elle ouvre sur le grand désert syrien, limitrophe de la province irakienne d'Al-Anbar, en grande partie contrôlée par ce groupe ultraradical sunnite.

 

La ville est également importante pour la propagande de l'EI, puisque son importance culturelle attire l'attention des médias du monde entier et a poussé l'Unesco à appeler le Conseil de sécurité de l'ONU à agir pour la préserver. Le directeur des Antiquités et des musées syriens, Maamoun Abdelkarim, a confié sa peur de voir Palmyre subir le même sort que des sites archéologiques dans le nord de l'Irak, notamment Nimroud et Hatra, endommagés ou détruits par l'EI.

 

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