Cameroun - Economie. Le siège du 1er réseau bancaire au Cameroun menacé de vente aux enchères

APA Dimanche le 24 Juillet 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’immeuble abritant le siège de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Cameroun (BICEC) dans la métropole économique, Douala, sera mis aux enchères pour défaut de paiement d'une créance de plus de 471,6 millions FCFA, a appris APA dimanche d’un prestataire de services à qui les tribunaux ont rendu justice.

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Mandaté comme agent de recouvrement entre 2004 et 2006, Ibrahim Zakari devait en effet percevoir une commission de l’ordre de 7,5% sur les intérêts générés pour chaque dossier bouclé.

Devant les tribunaux, le plaignant a affirmé n’avoir pas perçu de commissions sur une bonne partie des créances ainsi recouvrées, et ce alors que la BICEC, qui se présente comme le «1er réseau bancaire au Cameroun», se cantonnait à lui exiger des preuves, invoquant par ailleurs des faits de «tentative d’escroquerie, dénonciation calomnieuse et diffamation».

L’agent de recouvrement sera finalement reconnu dans ses droits, respectivement par le tribunal de grande instance du Wouri et par la Cour suprême, sans que pour autant son adversaire consente à s’exécuter.

«La justice camerounaise, dont les décisions sont régulièrement bafouées par la BICEC lorsqu’elles ne l’arrangent pas, aura ainsi l’occasion d’imposer la force du droit sur le droit de la force, et de gagner ce nouveau bras de fer que lui oppose la direction générale de la BICEC en dépit du bon sens», écrit Ibrahim Zakari dans une lettre d’information destinée aux médias.

Le même établissement est sous le coup d’un scandale de détournements de plus de 50 milliards FCFA, consécutif à des malversations ayant eu cours pendant une douzaine d’années et entraîné, en 2015, une baisse de bénéfice l’ordre de 63%.

Filiale du Groupe des banques populaires et caisses d’épargne (BPCE, 61,22% du capital) de France, la BICEC a porté devant les tribunaux cette autre affaire qui implique à la fois des prestataires de services, mais aussi plusieurs de ses hauts cadres démissionnés ou limogés.

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