Can 2017. Les Lions à l’œuvre dans la tanière

Angèle BEPEDE | Cameroon-tribune Mercredi le 04 Janvier 2017 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le travail a repris chez les Lions avec deux séances d’entraînement hier au stade annexe n°1 à Yaoundé.

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Un pack d’eau dans la main droite, Vincent Aboubakar regagne sereinement la pelouse du stade annexe n°1 de l’Omnisports. C’est la rentrée des Lions indomptables. Ils préparent la 31e édition de la Coupe d’Afrique des Nations, Gabon 2017. 24 joueurs regagnent la pelouse après lui, sur les 28 attendus. Aurélien Chedjou et Franck Kom, attendus, n’assistent logiquement pas au premier débriefing du sélectionneur belge, Hugo Broos. Il prendra neuf minutes d’échanges. Des hochements de tête de certains joueurs rassurent. Ils semblent d’accord avec le discours du coach. La presse n’est pas admise pour la traditionnelle séance de photos. Tout s’observe à bonne distance. Dans le staff, une nouvelle silhouette est très vite identifiée. Le Team Press Officer, Vincent de Paul Atangana, l’annonce, c’est le kinésithérapeute venu en renfort, Gert.


Décrassage oblige. Le boss, c’est lui, Christophe Manouvrier. Pour les joueurs, c’est « Manu », tout court. C’est lui qui conduit la première séance du jour en attendant celle de l’après-midi. Chez les Lions, tout commence par un cercle. Un cercle où est dite la prière qui ouvre tout. Ensuite, le préparateur physique, Christophe Manouvrier doit gommer les effets des heures de vol, voire des vacances. Trois séries d’exercices s’enchaînent. Adolphe Teikeu, défenseur, chambre un coéquipier.


Les trois gardiens de but s’attèlent en silence. Alioum Boukar s’y mêle. « Ondoa, tu dois être sous le soleil », lance-t-il au gardien de but du FC Séville qui essaie sans grand succès de trouver de l’ombre dans un stade ouvert. L’exercice prend du temps, on conte des anecdotes. Les onomatopées traduisent bien l’effet de l’effort. Manu met fin à la torture des gainages. Il annonce les 14Km/h. Autre exercice « compliqué » au cours duquel les joueurs doivent répéter une course sur cette distance et à des intensités minutieusement préparées. Les 25 joueurs sont scindés en deux groupes. L’un travaillant avec Manu, l’autre avec l’un des adjoints de Broos, Sven Vandenbroeck. Ça bosse « sec »  chez Christophe Manouvrier. Henri Bedimo Same, lui aussi défenseur, va happer deux co-équipiers en pleine fuite. « Manu, il faut prendre Oyongo et Salli. Fuyez maintenant je vois », lance-t-il affichant un rire moqueur. Dernier atelier, footing accéléré.


L’entraînement n’est pas ouvert au public. Des badauds trouvent un plan B. Juchés sur la clôture du stade, ils volent quelques images. Des messages de sympathie rompent avec ceux d’une rare violence lancés. Les joueurs ne semblent pas y prêter attention. On le sent. Ils veulent garder la sérénité. Leur attitude contraste avec celle de certains membres de l’équipe de sécurité pas très sereins, usant parfois de violence verbale. Pas question d’oublier la règle d’or : la prière au début  et à la fin. C’est en prière autour de leur traditionnel cercle qu’ils quittent la pelouse en attendant l’entraînement à huis-clos du soir.

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