Cameroun - Economie. Les comptes de la Communauté urbaine de Yaoundé bloqués

Léger Ntiga | Mutations Mercredi le 09 Mars 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les banques rejettent les chèques émis par le délégué du gouvernement alors que des chantiers sont à l'arrêt.

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Ils en rient eux-mêmes, certains employés de la Communauté urbaine de Yaoundé qui perçoivent leur salaire à la billeterie : "On nous a payé avec l'argent directement récolté dans les marchés", nous explique l'un d'eux ayant requis l'anonymat.

On pourrait dire que ceux-là, payés à la billeterie sont des chanceux, car il n'en est pas de même pour ceux des employés qui reçoivent leur salaire par virement bancaire. Pour la simple raison que les chèques émis par le délégué du gouvernement ont été purement et simplement rejetés pour, nous dit-on "non conformité des signatures".

En effet depuis le mois de juillet 2010, les chèque émis sur les comptes de la communauté urbaine de Yaoundé doivent être contresignés à la fois par M. Tsimi Evouna et Mme Ngo Ntelep, respectivement délégué du gouvernement et receveur municipal comme le veulent les dispositions légales en la matière. Les signatures des deux étant d'ailleurs déposées comme le veulent les usages auprès des banques. Or depuis le 10 février 2011, la Communauté urbaine de Yaoundé n'a plus de receveur municipal. Du moins Mme Ngo Ntelep, nommée par arrété conjoint du ministre d'Etat en charge de l'administration territoriale et de la décentralisation (Minatd) et son collègue des Finances (Minfi) a été remise à son administration d'origine sur une décision unilatérale du délégué du gouvernement.

Depuis lors cette institution ne peut plus accéder à ses comptes bancaires, dont dépendent non seulement la masse salariale qui s'élève à plus de 105 millions de F CFA, le financement de nombreux chantiers de la communauté unrbaine à travers la ville de Yaoundé, le paiement des prestataires, pour ne citer que ceux-là. Une situation de blocage née de la remise à son administration d'origine du receveur municipal, suivie quelque jour plus tard du fondé de pouvoir, Mme Anastasie Josette Zibi qui a refusé de pouer le rôle de receveur municipal par intérim comme le lui demandait le délégé du Gouvernement.

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