Lutte contre Boko Haram. Les femmes du Nord sensibilisées à la Lutte contre Boko-Haram

Cameroon-tribune Mardi le 18 Aout 2015 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Des causeries organisées dans les communautés musulmanes pour faire comprendre le bien-fondé des mesures sécuritaires.

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Burqa Niqap ou Hijab, ces voiles portés par de nombreuses femmes musulmanes, font désormais l’objet de toutes les attentions. Après  les récentes mesures de sécurité prises par les pouvoirs publics, en vue de contrecarrer les bombes humaines, une campagne d’explication en direction des femmes musulmanes était attendue. L’association des filles et femmes du Faro n’a pas attendu une quelconque injonction, pour se jeter à l’eau. A travers la trésorière de l’association, Issa Hapsatou, par ailleurs, directrice du Centre de promotion de la femme de Garoua, des séances de sensibilisation ont été organisées. L’objectif étant d’expliquer à chaque membre de l’association le bien-fondé de l’interdiction du port de ces voiles intégrales dans le cadre de la lutte contre Boko Haram. Lors de ces rencontres, Issa Hapsatou a expliqué à ses sœurs la nécessité du respect des prescriptions gouvernementales. « Ces mesures sécuritaires ne vont pas en contradiction avec la foi musulmane », a-t-elle fait comprendre. « L’on peut bien pratiquer sa foi tout en essayant de respecter les lois et les décisions d’un pays, surtout si celles-ci vont dans le cadre de la préservation de la paix et de la sécurité », a-t-elle martelé à ses congénères.

Chaque membre a d’ailleurs été invitée à relayer ces informations précieuses auprès des autres associations sœurs ainsi que dans leurs familles respectives. Cependant, Issa Hapsatou reconnaît que ces mesures sécuritaires ne sont pas toujours bien accueillies. Certaines d’entre elles ressentant de la frustration, n’ont pas manqué de le faire savoir. «Néanmoins, la majorité d’entre elles comprennent la nécessité d’appliquer ces mesures pour le bien de tous »,  dira-t-elle. Afin d’élargir cette sensibilisation au plus grand nombre, la directrice du Centre de promotion de la femme de Garoua a entrepris la même démarche de sensibilisation, auprès des jeunes filles mises à sa disposition dans le cadre de la formation que dispense son centre. Issa Hapsatou compte d’ailleurs exporter l’idée dans les autres structures sœurs.

DIKWE FODAMBELE, Lydie RESSE, (stagiaire)

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