Cameroun - Education. Les promesses du baccalauréat international

Rita DIBA | Cameroon-tribune Mercredi le 18 Mai 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le diplôme devrait faciliter l’accès des étudiants camerounais aux universités du monde.

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Peut-on avoir fait toutes ses études, de la maternelle au secondaire, au Cameroun et poursuivre directement son cursus supérieur dans des universités comme Harvard, le Massachussetts Institute of Technology (Mit) aux États-Unis, Oxford en Angleterre, Sciences Pô en France ? Eric Pignot assure que oui. Pour le co-fondateur du réseau panafricain d’écoles secondaires Enko Education, la solution c’est le baccalauréat international.

Ce diplôme est délivré dans plus de 4000 écoles dans le monde, avec plus d’un million d’élèves dans ce cursus. Il est reconnu par 90% des grandes universités de la planète. Les raisons, on peut les trouver dans les propos d’Adzo Ashe, responsable Afrique de l’Organisation du baccalauréat international, créée en 1968 à Genève en Suisse : « Nous prenons les meilleures pratiques d’enseignement dans le monde pour que les enfants reçoivent la meilleure éducation possible. Nous en avons une approche holistique. On forme des élèves qui se soucient de leur environnement, qui sont dotés d’un esprit critique et aussi, pour le cas de l’Afrique, peuvent faire face aux problèmes du continent.»

Et si le baccalauréat international a fait son entrée au Cameroun depuis septembre 2014, avec une école pilote du réseau Enko Education à Yaoundé, cela part d’un constat : « Les étudiants camerounais sont, en Afrique subsaharienne, parmi les plus mobiles. Ils sont 20 000 hors des frontières du pays. Mais ils rencontrent les mêmes difficultés que tout le monde. Le problème de la reconnaissance des diplômes et celui de la connaissance des processus d’inscription. Nous avons décidé d’y apporter des solutions. »

Parlant justement des procédures d’inscription, Bamidele Akinbo, directeur de l’établissement du réseau à Yaoundé, explique : « Il y a des diplômés qui passent parfois deux ans ici à essayer de partir à cause de l’absence d’un accompagnement efficace et efficient pour les admissions dans les universités étrangères. Le réseau dispose de ces services, afin d’aider les futurs étudiants à être éligibles aux programmes de bourses. »

Le réseau, implanté dans plusieurs pays africains, devrait donc s’enrichir d’une nouvelle école à Douala en septembre de cette année 2016.

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