Crise Anglophone. La plus forte hausse des prix au Cameroun enregistrée à Bamenda

cameroun24.net Jeudi le 28 Novembre 2019 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Au cours des neuf premiers mois de 2019, l’Institut national de la statistique (INS) relève dans une récente note d’analyse que les prix à la consommation finale des ménages au Cameroun ont augmenté de 2,5%, comparativement à la même période de l’année dernière. Cette hausse était de 0,8% il y a un an. En moyenne sur les douze derniers mois, la hausse est de 2,3%, en nette augmentation par rapport à la même période de 2018 (+0,8%) et 2017 (+0,5%).

ADS


En moyenne sur les douze derniers mois, indique l’INS, les prix à la consommation ont progressé dans toutes les villes du Cameroun, à l’exception de la ville de Maroua (-0,1% après +1,7% il y a un an). « La plus forte hausse est observée à Bamenda [région du Nord-Ouest] (4,8%), suivie de Buea [région du Sud-Ouest] (2,9%), Douala (2,4%), Bertoua (2,3%) et Yaoundé (2,3%) », révèle l’INS. Les autres villes ont enregistré une hausse inférieure au niveau national. Il s’agit de Bafoussam (2,2%), d’Ebolowa (2,2%), de Ngaoundéré (2,0%) et de Garoua (1,6%).

Cette flambée générale des prix, indique l’INS, est due au fait que l’approvisionnement des marchés en produits agricoles a connu quelques perturbations du fait de la persistance de l’insécurité (Extrême-Nord et Est) et de la crise socio-politique (Sud-Ouest et Nord-Ouest) indique encore IC.

« Dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest en particulier, la production reste encore faible comparativement à son niveau il y a 3 ans. En outre, les blocages répétés, imposés par les mouvements sécessionnistes, sont de nature à limiter les échanges entre les zones rurales et les centres urbains », souligne l’Institut.

SA

 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS