Crise Anglophone. La plus forte hausse des prix au Cameroun enregistrée à Bamenda
Au cours des neuf premiers mois de 2019, l’Institut national de la statistique (INS) relève dans une récente note d’analyse que les prix à la consommation finale des ménages au Cameroun ont augmenté de 2,5%, comparativement à la même période de l’année dernière. Cette hausse était de 0,8% il y a un an. En moyenne sur les douze derniers mois, la hausse est de 2,3%, en nette augmentation par rapport à la même période de 2018 (+0,8%) et 2017 (+0,5%).
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En moyenne sur les douze derniers mois, indique l’INS, les prix à la consommation ont progressé dans toutes les villes du Cameroun, à l’exception de la ville de Maroua (-0,1% après +1,7% il y a un an). « La plus forte hausse est observée à Bamenda [région du Nord-Ouest] (4,8%), suivie de Buea [région du Sud-Ouest] (2,9%), Douala (2,4%), Bertoua (2,3%) et Yaoundé (2,3%) », révèle l’INS. Les autres villes ont enregistré une hausse inférieure au niveau national. Il s’agit de Bafoussam (2,2%), d’Ebolowa (2,2%), de Ngaoundéré (2,0%) et de Garoua (1,6%).
Cette flambée générale des prix, indique l’INS, est due au fait que l’approvisionnement des marchés en produits agricoles a connu quelques perturbations du fait de la persistance de l’insécurité (Extrême-Nord et Est) et de la crise socio-politique (Sud-Ouest et Nord-Ouest) indique encore IC.
« Dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest en particulier, la production reste encore faible comparativement à son niveau il y a 3 ans. En outre, les blocages répétés, imposés par les mouvements sécessionnistes, sont de nature à limiter les échanges entre les zones rurales et les centres urbains », souligne l’Institut.
SA
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