Cameroun - Communication. Liberté de la presse: La police scelle les bureaux de Aurore Plus
Les ennuis du journal de Michel Michaut Moussala sont liés à la sanction du Conseil national de la communication (Cnc)
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La Nouvelle Expression a appris hier en fin d’après midi vers 16h locales, que des scellés ont été apposés sur les portes du siège de Aurore plus au quartier Bonadibong à Douala. Joint au téléphone, Georges Ndenga, le secrétaire de Rédaction du bihebdomadaire paraissant à Douala, nous a précisé que l’expédition a été menée par le commissaire de police principal, Moumie Salifou du commissariat central n°1 de la capitale économique du Cameroun. Il venait alors exécuter un message porté n° 061/2016/Mp/019/Sp du 9 mai 2016 signé du préfet du département du Wouri, Naseri Paul Bea, «qui lui aussi exécutait une instruction venue de Yaoundé». Selon le secrétaire de rédaction, la journaliste, Aimée Catherine Biloa, était seule dans la salle de rédaction à l’arrivée des flics. Elle a été sommée de sortir, afin que les bureaux soient scellés. La journaliste qui a tenté de résister, parce qu’elle voulait d’abord arrêter les machines, a été embarquée manu militari pour le commissariat central n°1 où elle a été entendue sur procès-verbal. Contactée après sa libération provisoire vers 18h, elle a indiqué à La Nouvelle Expression qu’elle a refusé de signer le procès-verbal d’audition, parce qu’il n’était pas conforme à ses déclarations.
On se rappelle depuis mars 2016, Aurore Plus était sous le coup d’une suspension du Conseil national de la Communication. Il y a quelques jours, son directeur de publication, Michel Michaut Moussala, a été convoqué au Cnc. Parce qu’il disait avoir plusieurs titres à exploiter, conformément à la loi en vigueur. Il a opté pour l’utilisation d’un autre titre, Aurore qui, lui, peut continuer de paraitre. Une question juridique.
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