Cameroun - Communication. Liberté de la presse: La police scelle les bureaux de Aurore Plus

David Nouwou | La Nouvelle Expression Vendredi le 13 Mai 2016 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les ennuis du journal de Michel Michaut Moussala sont liés à la sanction du Conseil national de la communication (Cnc)

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La  Nouvelle Expression a appris hier en fin d’après midi vers 16h locales, que des scellés ont été apposés sur les portes du siège de Aurore plus au quartier Bonadibong à Douala. Joint au téléphone, Georges Ndenga, le secrétaire de  Rédaction du bihebdomadaire paraissant à Douala, nous a précisé que l’expédition a été menée par le commissaire  de police principal, Moumie Salifou du commissariat central n°1 de la capitale économique du Cameroun. Il venait alors exécuter un message porté n° 061/2016/Mp/019/Sp du 9 mai 2016 signé du préfet du département du Wouri, Naseri Paul Bea, «qui lui aussi  exécutait une instruction venue de Yaoundé». Selon le secrétaire de rédaction, la journaliste, Aimée Catherine Biloa, était seule dans la salle de rédaction à l’arrivée des flics. Elle a été sommée de sortir, afin que les bureaux soient scellés. La journaliste qui a tenté de résister, parce qu’elle voulait d’abord arrêter les machines, a été embarquée manu militari pour le commissariat central n°1 où elle a été entendue sur procès-verbal. Contactée après sa libération provisoire vers 18h, elle a indiqué à La Nouvelle Expression qu’elle a refusé de signer le procès-verbal d’audition, parce qu’il n’était pas conforme à ses déclarations.

On se rappelle  depuis  mars 2016, Aurore Plus était sous le coup d’une suspension du Conseil national de la Communication. Il y a quelques jours, son directeur de publication, Michel Michaut Moussala, a été convoqué au Cnc. Parce qu’il  disait avoir plusieurs titres à exploiter, conformément à la loi en vigueur. Il  a opté pour  l’utilisation d’un autre titre, Aurore qui, lui, peut continuer de paraitre. Une question juridique.

 

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