Cameroun - Santé. Lutte contre le sida: Le dépistage, meilleure arme de prévention

Assiatou NGAPOUT M. | Cameroon-tribune Mardi le 01 Décembre 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Toutes les couches sociales sont sensibilisées à s’y soumettre, pour gagner le combat contre cette pandémie.

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La Journée mondiale de lutte contre le Sida se célèbre ce lundi 1er décembre. Et comme chaque année, le Cameroun se joindra à la communauté internationale pour marquer l’événement, notamment au travers des campagnes de dépistage gratuit et des causeries éducatives. C’est que l’ignorance, la stigmatisation, la discrimination et les idées préconçues sur le VIH/Sida sont autant de maux qui  amènent les populations à être réticentes au dépistage du VIH/Sida. Selon Dr. Elat Nfetam, secrétaire permanent du Comité national de lutte contre le Sida (CNLS), « il y a peu de temps encore, le VIH/Sida était synonyme de mort et de mauvais comportements sexuels pour certains. Cette idée préconçue a fait en sorte que les gens refusent de se faire dépister. C’est pourquoi pour une meilleure prévention de cette pandémie et pour que les gens adhèrent plus au dépistage, il faut une responsabilité collective ». Pour y arriver, il est nécessaire de mener une sensibilisation accrue dans tous les domaines. Celle-ci permettra de mettre un terme à la stigmatisation et à la discrimination des personnes vivant avec le VIH/Sida. Au final, l’on attend qu’un séropositif puisse se dévoiler au même titre qu’un hypertendu, par exemple, bénéficie de son traitement.

Dans le cadre de la semaine nationale de lutte contre cette pandémie lancée mercredi dernier, le Minsanté a instruit les différents acteurs de sensibiliser toutes les couches de la société. Cette opération doit passer par les médias, les communautés, les confessions religieuses, les administrations, etc. Concernant le CNLS, le travail va consister à informer de plus en plus les populations sur les méthodes de prévention du VIH/Sida, afin qu’elles sachent mieux s’en protéger. « Si ce message est véhiculé, les gens pourront faire le dépistage plus aisément. C’est pourquoi nous concevons des messages de sensibilisation pour éduquer et informer tout le monde », explique le secrétaire permanent du CNLS.

Selon les statistiques menées en juin 2015 par le CNLS, le taux de prévalence du VIH/Sida est de 4,3 % chez les populations âgées de 15 à 49 ans, soit 650 000  à 660 000 personnes vivant avec cette pandémie, 350 000 orphelins du Sida. Et 160 000 personnes sont sous traitement dont 6 000 enfants. Dans son plan stratégique, le ministère de la Santé publique veut passer de160 000 personnes à 260 000 d’ici décembre 2017.

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