Ukraine. Meurtre de Nemtsov: deux suspects arrêtés

Ria Novosti Samedi le 07 Mars 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Selon le directeur du Service fédéral de sécurité (FSB) Alexandre Bortnikov, deux hommes soupçonnés d'être impliqués dans le meurtre de Boris Nemtsov ont été arrêtés en Russie.

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Deux auteurs présumés du meurtre de l'opposant russe Boris Nemtsov ont été arrêtés samedi, a annoncé le directeur du Service fédéral de sécurité (FSB) de Russie Alexandre Bortnikov.

 

"Nous avons arrêté deux hommes soupçonnés d'être impliqués dans ce crime, Anzor Goubachev et Zaour Dadaïev. Le président russe en a déjà été informé", a indiqué M.Bortnikov devant les journalistes.

 

Selon lui, les deux suspects sont des habitants du Caucase. 

 

M.Bortnikov a rappelé que le président russe Vladimir Poutine avait chargé le FSB, le ministère de l'Intérieur et le Comité d'enquête de Russie de créer un groupe d'enquête conjoint pour élucider le meurtre de Boris Nemtsov.

 

Boris Nemtsov, 55 ans, a été tué par balles le 27 février dernier en plein centre de Moscou, non loin du Kremlin, "un assassinat qui a tout d'une provocation", selon le président Poutine. Il avait été premier vice-premier ministre du président Boris Eltsine à la fin des années 90 pendant un an et demi. Après l'arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine en 2000, il était entré dans l'opposition.


Moscou dit à l'Occident: "Cela suffit!" © Sputnik. Evgeniya Novozhenina

 

Après 23 ans de complaisance à l'égard de l'Occident, la Russie a adopté une politique indépendante, ce qui n'a pas tardé à provoquer la colère de Washington et de Bruxelles, constate le journaliste britannique Peter Hitchens.

 

Plus la politique extérieure de Moscou est indépendante et plus l'Occident la considère comme une agression, affirme le journaliste britannique Peter Hitchens sur les pages du Spectator. 

"Moins la Russie est docile et plus sa politique est considérée comme une agression", indique-t-il dans son article intitulé "Ce n'est pas Poutine qui bâtit un empire, mais l'Otan". 

 

Après avoir constaté que certains territoires de l'URSS font actuellement partie de l'Union européenne, le journaliste en vient logiquement à demander: "Laquelle de ces puissances s'élargit?"

 

Le 23 février 2015. Le président de la Russie Vladimir Poutine (à gauche) et le ministre de la Défense de la Russie Sergey Shoigu

 

"La nouvelle guerre froide a commencé en 2011, après que M. Poutine eut osé déjouer les plans de l'Occident et de l'Arabie saoudite en Syrie", estime l'analyste.

Selon lui, ni Washington, ni Bruxelles n'ont prévu la réaction violente de la Russie à la décision de l'Ukraine de signer un accord d'association avec l'UE et au coup d'Etat à Kiev qui a renversé le président légitimement élu Viktor Ianoukovitch. 

 

"Après 23 ans de complaisance à l'égard de l'Occident, Moscou a finalement dit: cela suffit!", conclut Peter Hitchens.


Poutine réduit son salaire de 10% © Sputnik. Dmitry Astakhov

Selon un décret présidentiel, le salaire, les primes mensuelle et trimestrielle du président, du premier ministre, du procureur général et du président du Comité d'enquête de Russie seront réduits en 10% entre le 1er mars et le 31 décembre 2015.

 

Le président russe Vladimir Poutine a réduit de 10% son propre salaire et celui du premier ministre russe Dmitri Medvedev à partir du 1er mars, est-il indiqué dans un décret présidentiel.

"Réduire de 10% le salaire, les primes mensuelles et trimestrielle du président, du premier ministre, du procureur général et du président du Comité d'enquête de Russie entre le 1er mars et le 31 décembre 2015",  lit-on dans le décret.

 

Selon le porte-parole du président russe Dmitri Peskov, cette décision sera prorogée si la situation économique ne s'améliore en Russie d'ici le 31 décembre.


Politologue américain: l'Ukraine devra vendre ses terres à l’Occident 

L'Ukraine ne pourra sortir de la crise économique actuelle qu'en réalisant des coupes drastiques dans ses programmes sociaux et en cédant ses actifs nationaux, prévient un expert.

Afin de pouvoir rembourser les prêts du Fonds monétaire international (FMI), l'Ukraine devra vendre la totalité de ses terres à la compagnie occidentale Monsanto, a déclaré vendredi le politologue et économiste américain Paul Craig Roberts dans une interview accordée à la chaîne RT.

"Afin de sortir de sa situation économique difficile, l'Ukraine sera contrainte de cesser de verser les retraites, d'annuler les allocations aux victimes de l'accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl et de réduire de façon drastique le financement des écoles et de la santé publique", a estimé M.Roberts.

Et d'ajouter que Kiev serait contraint de céder tous ses actifs nationaux et toutes ses terres arables à Monsanto, multinationale produisant des semences transgéniques, pour rembourser les crédits de FMI.

"Le sort de la Grèce est promis à l'Ukraine", est persuadé l’ancien conseiller économique au sein de l'administration de Ronald Reagan.

 

Selon lui, une telle approche n’augure évidemment rien de bon pour l'Ukraine, qui risque de devenir une colonie de l'Occident.

 

"Toutes les entreprises de l'Ukraine, toutes ses ressources naturelles, toutes ses terres agricoles (…). Bref, tout appartiendra à l’Occident", a indiqué M.Roberts. 

On a appris auparavant que le FMI devait trancher le 11 mars prochain sur l'octroi d'un nouveau paquet d'aide de 17,5 milliards de dollars à l'Ukraine.


De nouvelles forces prorusses apparaissent en Europe

La Russie joue une nouvelle carte en Europe: celle des partis formés de compatriotes vivant à l'étranger, écrit vendredi le quotidien RBC Daily.

A titre d'exemple, le Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) cite le parti Einheit (Unité), qui vient de faire son apparition en Allemagne. On s'attend à voir apparaître de tels groupes politiques en Italie et en France.

 

Le président du parti Dimitri Rempel déclare qu'Unité a été créé au printemps 2013 et que, fin 2014, il comptait plus de 4 000 membres à travers l'Allemagne. Le parti a participé aux élections locales l'an dernier mais n'a pas réussi à faire élire ses députés. Néanmoins ses représentants travaillent dans des comités pour l'immigration auprès de plusieurs conseils municipaux.

Le sénateur Igor Morozov explique qu'une telle initiative politique pourrait être prise en France et en Italie. Dimitri Rempel dit avoir reçu des initiatives de créer une filiale du parti depuis d'autres pays — il serait alors possible de coopérer dans l'espace européen commun et participer aux législatives européennes.

 

Pour les immigrés de l'ex-Union soviétique en Allemagne, il n'était pas habituel de s'unir sur des principes communautaires: les ressortissants soviétiques cherchaient traditionnellement à garder leurs distances, explique Vladislav Belov, directeur adjoint à l'Institut de l'Europe affilié à l'Académie des sciences de Russie. Il souligne que pour devenir un parti, Unité doit participer aux élections. Au total, l'Allemagne compte près de 60 mouvements et partis politiques actifs, qui suivent de près l'apparition de nouveaux acteurs dans la vie politique et réagissent à leur ordre du jour.

 

"Nos militants sont relativement apolitiques, mais les événements en Ukraine les ont fait bouger — ils participent activement aux manifestations, récoltent une aide humanitaire pour le Donbass et donnent activement leur avis sur les réseaux sociaux. Nous cherchons à en profiter", explique Dimitri Rempel.

Le programme du parti et les exigences d'Unité pour les élections locales se concentrent essentiellement sur l'ordre du jour national. Le parti estime qu'il est nécessaire de fermer les sociétés d'intérim, de simplifier la procédure de regroupement familial, d'annuler l'éducation sexuelle en primaire, d'instaurer l'enseignement obligatoire de l'histoire des colons allemands dans le cadre du programme scolaire, etc. Au total, selon les estimations du parti, plus de 15 millions de résidents d'Allemagne ont un passé d'immigration.

Depuis le début du conflit ukrainien les médias occidentaux rapportent le soutien accordé par les autorités russes aux forces conservatrices européennes — le Front national de Marine Le Pen, le Fidesz du premier ministre hongrois Viktor Orban, le parti bulgare Ataka, le parti de la liberté d'Autriche. Des représentants du parti italien nationaliste Ligue du Nord sont souvent invités aux activités consacrées à la Nouvelle-Russie (Novorossia).


Pourquoi les médias occidentaux mentent-ils tant sur la Russie ? 

La vision narcissique développée par les médias occidentaux me ferait tomber mes pétales ou pâlir de rage si elle n’était pas aussi risible que mesquine. Quoi donc !

On parle dans la presse française, et avec une superbe tout à fait déplacée, des politiciens baltes qui se seraient vus refuser le droit d'accès au territoire national russe pour assister aux funérailles de l'opposant Boris Nemtsov, victime d'un mystérieux assassinat commis il y a quelque jours. Les têtes bien pensantes occidentales ont du mal à comprendre le vrai sens de ce qui se passe ce qui me permet de rejoindre l'opinion de ma consoeur du Figaro Irina De Chikoff qui croit, elle, que la presse française ne comprend pas la Russie.

 

Il se trouve que les Russes ont beaucoup pâti de la perestroïka. Il ne faut pas leur demander de s'imprégner de charité pour les gens qui en ont servi la cause immédiate. En revanche, ce que l'on ne sent point à travers les écrits de la journaliste du Figaro c'est de la compassion. C'est vrai que cela se passait à des milliers de kilomètres de chez elle mais puisqu'elle daigne écrire de la Russie, il faudrait au moins respecter les gens dont elle parle. Son ton sarcastique tranche crûment sur le fond du paysage désolé d'une Union Soviétique ruinée et en proie aux guerres de scission et crise financière suivie de faillite en 1998. Savez-vous que les jardins d'enfants étaient déserts à Moscou puisque les gens n'avaient pas les moyens d'avoir des enfants et que certains politiciens européens se sont mis à leur calculette pour comprendre combien de Russes faudrait-il maintenir en état de fonctionnement pour faire tourner le robinet gazier?

 

Etes-vous au courant qu'une académicienne des plus chevronnées a émis l'hypothèse de la disparition totale de la nation russe écrasée par le poids démographique de l'Asie et du Caucase? Et cette dame s'est vue couronner par des lauriers académiques pour ses travaux respectifs!

Boris Nemtsov au fond n'y était pas pour grand-chose, mais il est fermement associé à l'époque de l'abandon de la souveraineté nationale, à la période la plus noire où les vieux crevaient pour manque des vivres tandis que le premier-ministre d'Eltsine les aurait traités de « bouches inutiles à nourrir». Pendant la même période, le ministre des retraites proposait aux citoyens russes de se faire épauler par leur progéniture et ne pas compter sur leurs pensions pour joindre les deux bouts. Et le ministre des biens publics vendait les meilleures usines russes pour le prix des cacahuètes aux sociétés étrangères.

 

Compte tenu de toute cette réalité que l'on espère être à jamais révolue, vous comprendriez mieux pourquoi les gens n'éprouvent pas beaucoup d'émotions à l'égard du décès de Boris Nemtsov qui, par-dessus le marché, a eu la malheureuse idée de se faire le conseil des Présidents ukrainiens et d'aller saluer le Maïdan lors du putsch de l'année dernière — un coup d'Etat qui généra des dizaines de milliers de morts, de martyrisés et d'affamés dans le Sud-Est russophone de l'Ukraine.

 

Vous voyez que les braves articles des blanc becs de caniveau occidentaux qui parlent de « l'assassinat d'un opposant de régime » ne sont même pas à côté de la plaque. Ces journaleux se gaussent ouvertement de leur propre auditoire qu'ils sont censés informer. Ils font du matraquage idéologique à grande échelle comme ils l'ont toujours fait d'ailleurs, même pendant la guerre en Irak. Ceci est intolérable parce qu'en fait c'est les Français qui se retrouvent en dindon de la farce. Mais en même temps cela nous rend également un service à nous autres, car radio SPUTNIK fait justement de la réinformation pour que l'on sache sciemment séparer le bon grain de l'ivraie.

 

Que Boris Nemtsov soit mort est une tragédie en soi parce qu'on le dit avoir été un brave type qui ne mâchait pas ses mots, mais qui s'est laissé abuser par les idéologues de l'opposition dont il faisait partie. Que son acolyte Tchoubaïs tant haï par un grand nombre de Russes plaide la cause de la liberté est risible, car il l'écrasait lui-même de toutes ses forces lorsqu'il était membre de l'administration eltsinienne et que le pays vivait avec des crédits occidentaux intenables.

Une enquête sérieuse découvrira le côté sous-jacent de ce meurtre éventuellement commandité, mais à la place de la presse étrangère, je ne rirais pas des malheurs d'autrui mais irais plutôt balayer devant ma propre porte!

 

A bon entendeur salut!

 

Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.

 

 

 

 

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