Samuel Fonkam Azu’u le président du Conseil électoral d’Election’s Cameroon (Elecam) a présidé une session hier à Yaoundé sur la question.

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 L’on attendait plus que la publication des listes additives des candidats devant prendre part aux élections législatives et municipales du 30 septembre prochain, pour s’interroger sur les programmes des candidats. Ces listes électorales seront vraisemblablement disponibles dans les toutes prochaines heures. Car une session du Conseil électoral d’Election’s Cameroon (Elecam) s’est tenue hier, mardi 3 septembre 2013 à Yaoundé. Selon des informations glanées à la cellule de la communication de l’institution, les membres de ce Conseil ont finalisé le travail devant déboucher sur la publication des listes définitives des candidats devant prendre part au scrutin du 30 septembre prochain. Comme on le sait déjà, la Chambre administrative de la Cour suprême a bouclé le contentieux pré-électoral des municipales jeudi 22 juillet 2013. Instruisant au finish à l’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun de procéder à la réception et à l’examen des dossiers de candidature soumis par plusieurs partis politiques. Clément Atangana et ses collègues de la collégialité avaient également ordonné le remplacement de certains candidats à la moralité douteuse. Avec la publication de ces listes définitives, l’on pourra désormais être fixé sur le nombre exact de partis politiques et de candidats devant prendre part à cette consultation électorale. La campagne devant s’ouvrir le 14 septembre à minuit, pour s’achever la veille du jour du scrutin à la même heure.

Seulement, la lenteur avec laquelle ces dossiers ont été examinés suscite encore des interrogations chez les observateurs avertis de la scène politique nationale. Ce d'autant plus que c'est plus de 11 jours après la clôture du contentieux pré-électoral que ces listes vont être rendues publiques. Pourtant, les usages avaient habitué les Camerounais à voir l'équation de la liste définitive résolue dans les cinq jours suivant le délibéré de la Chambre administrative. Il en avait été ainsi même du vivant du défunt Observatoire national des élections (Onel). A Election's Cameroon, aucune raison n'est avancée pour justifier ce retard. Mais une chose est certaine, le poids du travail semble être colossal pour les membres du Conseil électoral. Ajouter à cela le manque de moyens financiers, car jusqu'ici, l'intégralité de l'argent devant permettre une bonne organisation du scrutin ne serait toujours pas mis à la disposition d'Elecam, selon des sources dignes de foi.


 

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