Cameroun - Nécrologie. Nécrologie: La communauté Béti de Douala en deuil

Amélie Dita | La Nouvelle Expression Lundi le 09 Mai 2016 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Dieudonné Belibi Ndzana, chef supérieur de la communauté Béti a cassé définitivement son bâton de commandement.

ADS



Les Ressortissants des régions du Centre, du Sud et de l’Est se recueillent. Leur chef supérieur a trouvé la mort  dans la soirée du 4 mai 2016 aux environs de 22 heures 30 dans un accident de la circulation survenu sur l’axe routier Douala-Edéa, au lieu-dit  point kilométrique 37. La Toyota Yaris qui le transportait est rentrée sous un camion stationné sur le chemin. Le choc a été si violent que le chef Belibi qui occupait le siège passager  avant  est mort sur le coup.

 Depuis l’annonce de son décès,  une foule de personnes  n’arrêtent pas d’envahir le domicile de l’autorité traditionnelle à Nkololoun dans l’arrondissement de Douala 2ème, lieu où  les tribus  recensées  se retrouvaient pour les nouvelles  de leur culture. La communauté Béti de Douala perd  un homme de valeur qui,  selon les ressortissants, était  très engagé dans  la vie traditionnelle, associative, culturelle, économique et sportive. D’après un proche de la famille du défunt, Dieudonné Belibi Ndzana était respecté et considéré par les sommités de la République. «Le chef de l’Etat a eu à lui rendre visite lorsqu’il était en tournée dans la capitale économique du Cameroun », révèle un membre de la famille.

Les Bétis sont une grande communauté regroupant plusieurs tribus occupant un vaste espace géographique, au moins le 1/4 du territoire national dans sa partie centre et sud.

Le père du défunt, le nommé Belibi Ndzana Joseph  a été le premier chef à prendre le commandement, installé par l'administration coloniale. Les autres chefferies d'allogènes qu'on trouve à Douala sont des excroissances des chefferies des villages et n'ont pas en tant que tel d'existence administrative comme chefferie. «Je connaissais personnellement le défunt dont certains frères et sœurs furent mes camarades d'école. C’est une très grande douleur  de voir partir un chef qui était très engagé dans la tradition. Il faisait tout pour maintenir les principes de la culture et les inculquait à son peuple», raconte un proche. Il laisse cette chefferie qu'il a occupée pendant 14 ans.

Amélie Dita, Stg.

ADS

 

Lire aussi : L'international A' camerounais Njock Florent a-t-il été assassiné ?
Lire aussi : Samuel Eto’o : « Je n'oublierai jamais le soutien indéfectible que m'a apporté le président Biya »

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS