Cameroun. Nkoabang: A 28 ans, il se pend à son lieu de service

Joseph Flavien KANKEU | Le Messager Mardi le 11 Septembre 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Clautin Djeujoté a été retrouvé pendu derrière une case située à côté de la fabrique de parpaings où il exerçait, au lieu dit « onzième arrêt ». On avance la thèse d’un suicide passionnel.

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Les habitants du lieu dit « onzième arrêt », situé à un kilomètre du carrefour Nkobang dans le département de la Mefou et Afamba, ont été réveillés hier, dimanche 8 septembre 2012, par des cris de détresse et des lamentations. Et pour cause, le corps inerte du jeune Clautin Djeujoté, né à Loum dans le département du Moungo mais originaire des Bamboutos dans l’Ouest du pays, a été découvert, suspendu à une corde. Non loin de cette dépouille se trouve un sac, qui aurait vraisemblablement servi à dissimuler l’arme du crime, la corde, jusqu’au lieu du drame. Un parpaing renversé se trouve sous ses pieds. Agé de 28 ans et pesant à peu prêt 80 kilogrammes selon le personnel médical trouvé sur place, Clautin Djeujoté a, jusqu’au samedi 7 septembre, officié comme fabriquant de parpaings dans un dépôt situé à deux pas de là. «Nous avons travaillé avec lui jusqu’au soir de samedi, sans qu’il ne présente les allures de quelqu’un qui a un problème. Bref, il ne présentait aucun signe d’inquiétude. Nous sommes surpris de ne le découvrir que raide mort ce dimanche. Personnellement je ne comprends pas les raisons de son acte», explique, les larmes aux yeux, un de ses anciens collègues encore sous le choc.

Aussitôt informés, les sapeurs pompiers arrivent sur les lieux et créent un périmètre de sécurité, pour éviter tout contact des curieux avec la dépouille. « Les premières observations laissent croire qu’il s’est donné lui-même la mort. En plus des autres éléments, nous constatons qu’un sac qui lui aurait permis de transporter la corde est à côté de lui, de même que le parpaing l’ayant hissé en hauteur », révèle Marcel Kono, un personnel médical trouvé sur les lieux. Il dit avoir été mandaté par la brigade de gendarmerie de Nkoabang, pour procéder aux formalités médicales d’usage avant l’acheminement de la dépouille à la morgue par les sapeurs pompiers.


Problème de ménage ?

Il est encore difficile, à ce niveau des enquêtes, de savoir avec exactitude les motivations profondes ayant conduit ce jeune homme à mettre fin à sa vie. Plusieurs de ses anciens collègues pensent que cette décision macabre résulterait d’une déception amoureuse. « Il y a deux mois que sa compagne l’a quitté. Il en a été très attristé. Mais nous croyions qu’il avait déjà tourné la page parce que nous lui en avons convaincu. Il semble qu’il aimait cette dernière plus qu’elle ne l’aimait. C’est pour cela qu’il n’a certainement pas pu supporter », confie l’un de ses collègues.

Une enquête a été ouverte par la brigade de gendarmerie de Nkoabang, pour tenter de déterminer les causes exactes et les circonstances de ce qui semble être, du point de vue du personnel médical, un suicide. 

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