Cameroun. Nom colonial du Cameroun : les raisons d’un possible changement.

C.P: Dimitri Mbouwe Lundi le 24 Septembre 2012 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le « camerounais »a, ce n’est un secret, l’art de faire les choses à moitié. Victoria, même un crétin n’ignore pas qui c’est, a été perçu comme étant le point saillant des dénominations intéressées que nous attribuait le colonisateur et a été viré au profit de Limbé, considéré comme nom légitime de ce lieu.

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Mais dans la panoplie des noms tordus que les colonisateurs nous étiquetèrent à tort avec, il y avait mieux que cela.


Les multiples dénominations qu’a connu le « Cameroun »  à savoir entre autres « Cameroun oriental, Cameroun occidental, République Fédérale du Cameroun, République Unie du Cameroun, République du Cameroun » ne sont –elles pas de tentatives ou mieux le cheminement vers la réappropriation de son identité précoloniale, du moins dans l’esprit des commanditaires?


Avec ce début de conscience, le « camerounais » a esquissé un changement mais sans véritablement aller en profondeur ; il a tourné autour du pot sans vraiment l’ouvrir. Ce qui se passe avec les LIC est la cristallisation parfaite de cet état de fait : qu’est-ce qui empêche SEF de retour à l’équipe nationale de réorganiser une grève du moment que tous les ingrédients pour y sont encore ?


Les crevettes que le carthaginois Hanon avaient vu n’existent nulle part ailleurs dans le monde et sont donc propres. Crevettes, beaucoup d’insectes marins le sont, mais le homard est différent du béa toé, les crevettes éphémères du Wouri, différence qui aurait dû refuser toute généralisation sous le nom crevette. Mais ceci, c’était au colonisateur de le discerner, surtout celui allemand. Mais voilà, celui-ci qui avait signé un traité avec les douala a vite fait de mettre en œuvre sa roublardise, car tout juste après, les hommes de Von Bismarck outrepassèrent les clauses de cet accord pour affirmer leurs volontés expansionnistes ; ils remplacèrent le nom Douala qui dans leur esprit de duperie désignait un petit endroit par celui Kamerun qui veut dire selon eux une étendue de terre plus grande. « Kamerun », c’était donc pour rouler les « kamerunais »  car la logique de celui-ci  dit germano-douala est claire : le coté « kamerunais » s’appelle Douala !
 

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