Cameroun - Education. Nominations : Le Minesec coupe des têtes

Flore Edimo | Le Jour Mardi le 04 Avril 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Un vent de panique traverse les responsables à la base du ministère des Enseignements secondaires.

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Le 29 mars 2017, deux jours avant le départ en congés de pâques, Ernest Masséna Ngalle Bibehe a procédé à la nomination de six responsables dans les services déconcentrés de son département ministériel. Précisément, Mme Metinde Solange Edwige est le nouveau délégué départemental dans la Boumba et Ngoko ; M. Adeba Polycarpe remplace M. Tenkam David à la tête du lycée technique de Dimako toujours dans la région de l’Est ; deux nouveaux proviseurs sont nommés dans les lycées d’enseignement général d’Ekekom, dans le Centre et de Kotraba, dans l’Extrême Nord. M. Ekane Jonas Albert remplace M. Johne Johne Emmanuel Ampère au Cetic de Melong dans le Moungo et M. Nguepi Rigobert devient le nouveau directeur du Ces bilingue de Batounta, dans les Hauts-Plateaux, à l’Ouest du pays en lieu et place de M. Nono François.

Quoi d’anormal, pourrait-on se demandé dès lors qu’il s’agit d’institutions sous son contrôle ? La particularité de ces arrêtés de nomination c’est que les nouveaux promus remplacent à leurs postes d’anciens responsables relevés de leurs fonctions. Les cinq textes du ministre ne motivent pas la décision. Mais même en l’absence d’explication officielle, ces actes sont interprétés comme des sanctions. Les enseignants relevés sont soupçonnés par l’opinion d’indélicatesses graves, face à la détermination d’un ministre qui veut mettre de l’ordre dans la maison éducation.

A l’appui de l’analyse, l’on rappelle les problèmes de gouvernance dénoncés sans succès dans la gestion des lycées et collèges sous l’ère Bapes Bapes. De sources  introduites à l’inspection générale des services de ce ministère, l’on trouve encore beaucoup d’archaïsmes et des signes évidents d’incompétence dans la gestion de ces structures.

Toutes choses qui justifient que des réajustements aient déjà été faits sur les nominations faites en septembre 2016. « L’heure des chasses gardées semble de plus en plus révolue », commente un responsable qui prophétise des sanctions plus vastes encore.


 

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