Cameroun - Nécrologie. Obsèques Doualla Massango: Une cérémonie hautement sécurisée
Les forces de l’ordre ont été mobilisées pour assurer la sécurité durant les obsèques du Général Zacharie Doualla Massango qui était consacrée aux honneurs militaires.
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La rue du Lycée Polyvalent de Bonabéri a été particulièrement "minée" ce vendredi 22 Avril, par les forces de l’ordre. Très tôt dans la journée le dispositif sécuritaire est déjà mis en place. Les chefs d’éléments des différentes unités de sécurité donnent les dernières recommandations fermes.
Dispersés dans tous les quartiers, ils ont occupé chacun un endroit stratégique permettant un contrôle strict.. A l’entrée du lieu de la cérémonie, les sacs sont minutieusement fouillés. Tout geste du passant est contrôlé. C’est le cas d’Esther D, membre de la famille du défunt qui a été interpellée à son passage sur les lieux. «Ici tout le monde est soumis au contrôle, il n y a pas de distinction», gronde un gendarme. Pas moyen pour les conducteurs de motos de se garer sur les lieux de la cérémonie.
Les moindres détails sont pris en compte. Tous les amis, connaissances et membres de la famille du défunt venus assister à la cérémonie n’ont pas échappé à la vigilance des gendarmes. Dans la cour du Lycée polyvalent de Bonabéri, lieu de la cérémonie, le dispositif sécuritaire est également renforcé sur la supervision du Ministère de la défense. La patrouille mixte composée des militaires, gendarmes et policiers est dispersée parmi les invités tout au long de la cérémonie d'adieu
Pour les derniers honneurs militaires faits au Général Doualla Massango, toutes les unités étaient présentes : Armée de terre, Armée de l’air, Gendarmerie nationale, Bataillon d’intervention rapide, corps national des sapeurs pompiers et la police. D’après le Pasteur de l’Église Évangélique du Cameroun qui a officié le culte d’inhumation, Doualla Massango reste un bon combattant. «Pour nous tu as combattu le bon combat, pour nous tu es le bon combattant », déclare-il. En effet, selon les informations recueillies, un rapide lien est établi par les camarades d’armes du défunt entre le décret du président de la république et la gestion sécuritaire qui a été faites des émeutes qui ont embrasé le Cameroun. Le samedi 23 Février 2008 avec des affrontements entre populations et forces de l’ordre (Gendarmes et policiers) qui ont fait des morts. Pendant ces journées folles et ensanglantées, selon les sources internes à l’armée, le Général Doualla Massango, commandant de la légion de gendarmerie du Littoral, s’est fait discret, car il a fallu recourir aux forces de la 2e et 3e catégorie (Unités spécialisées de la gendarmerie et de la police) pour contenir les manifestants, apprend-on.
Amélie Dita, Stg
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