Cameroun - Nécrologie. Obsèques Doualla Massango: Une cérémonie hautement sécurisée

Amélie Dita | La Nouvelle Expression Lundi le 25 Avril 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les forces de l’ordre ont été mobilisées pour assurer la sécurité durant les obsèques du Général Zacharie Doualla Massango qui était consacrée aux honneurs militaires.

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La rue du Lycée Polyvalent de Bonabéri a été particulièrement "minée"  ce vendredi 22 Avril, par les forces de l’ordre. Très  tôt dans la journée le dispositif sécuritaire est déjà mis en place. Les chefs d’éléments des différentes unités de sécurité donnent les dernières recommandations fermes.

Dispersés dans tous les  quartiers, ils  ont occupé chacun un  endroit stratégique permettant un contrôle  strict.. A l’entrée du lieu de la cérémonie, les sacs sont minutieusement fouillés. Tout geste du passant est contrôlé. C’est le cas d’Esther D, membre de la famille du défunt qui a été interpellée  à son passage sur les lieux. «Ici tout le monde  est soumis au contrôle, il n y a pas de distinction»,  gronde  un gendarme. Pas moyen pour les conducteurs de motos de se garer sur les lieux de la cérémonie.

Les moindres détails sont pris en compte. Tous les amis, connaissances et membres de la famille du défunt venus assister à la cérémonie n’ont pas échappé à la vigilance des gendarmes.  Dans  la cour du Lycée  polyvalent de Bonabéri,  lieu de la  cérémonie, le dispositif sécuritaire   est également renforcé sur la supervision du Ministère de la défense. La patrouille mixte composée des militaires, gendarmes et policiers  est dispersée  parmi les invités tout au long de la cérémonie d'adieu

Pour les derniers honneurs  militaires faits au Général Doualla Massango, toutes les unités étaient présentes : Armée de terre, Armée de l’air, Gendarmerie nationale, Bataillon d’intervention rapide, corps national des sapeurs pompiers et la police. D’après le Pasteur  de l’Église Évangélique du Cameroun qui a officié le culte d’inhumation, Doualla Massango reste un bon combattant. «Pour nous tu as combattu le bon combat, pour nous tu es le bon combattant », déclare-il. En effet,  selon les informations recueillies, un rapide lien est établi par les camarades d’armes  du défunt entre le décret du président  de la république et la gestion sécuritaire qui a été faites des émeutes qui ont embrasé  le Cameroun. Le samedi 23 Février 2008  avec des affrontements entre populations et forces de l’ordre (Gendarmes et policiers) qui ont fait  des morts. Pendant ces journées folles et ensanglantées, selon les sources internes à l’armée, le Général Doualla Massango, commandant de la légion de gendarmerie du Littoral, s’est fait discret, car il a fallu recourir aux forces de la 2e  et 3e catégorie (Unités spécialisées de la gendarmerie et de la police) pour contenir les manifestants, apprend-on.

 

Amélie Dita, Stg

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