Cameroun - Transports. On prévient de futurs engorgements au Port de Douala

Alliance NYOBIA | Cameroon Tribune Mardi le 09 Juin 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Ayant fait leurs preuves pour la décongestion dans cet espace, les ventes aux enchères publiques sont désormais systématisées.

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« Le Port autonome de Douala (PAD) prend le taureau par les cornes en systématisant cette pratique, et cela nous réjouit ».
Cet acteur de la place portuaire de la capitale économique rencontré hier par CT fait allusion à deux communiqués du Dg du PAD, parus dans votre journal le 5 juin dernier. Dans le premier, Emmanuel Etoundi Oyono annonce le transfert de conteneurs « en long séjour dans le parc de Douala International Terminal » aux services des douanes, « pour vente aux enchères publiques ». Le second invite des « propriétaires de bois » dont le séjour des produits a excédé les délais de franchise de stationnement au parc à bois à « libérer ledit espace portuaire ». Ils ont sept jours à compter de la date de publication du communiqué. Ensuite, les billes de bois feront aussi l’objet de vente aux enchères publiques.


Il est donc question, selon des sources concordantes au port de Douala, de prévenir le moindre risque de congestion future. « Dès qu’une marchandise atteint les 90 jours, elle doit être vendue aux enchères. Les importateurs/exportateurs doivent bien garder à l’esprit que le port est un lieu de transit, pas une zone de stockage », explique Philémon Alfred Mendo, directeur général adjoint de la Société d’exploitation des parcs à bois du Cameroun (Sepbc).
S’agissant particulièrement de cet espace, qui enregistrait des niveaux de surstocks  inquiétants il y a quelques mois (du fait de la congestion portuaire justement), la situation est normale en ce moment. « Le communiqué du Dg du Pad concerne environ 3000m3 de bois, et notre stock actuel est de 130 000 m3 », précise Philémon  Alfred Mendo. S’il n’y a pas de quoi s’alarmer à ce stade, il n’est plus question de laisser des opérateurs « dans l’illégalité ». En outre, révèle un cadre de l’entreprise, les retardataires causent d’autres soucis : « Vous avez un exportateur qui arrive, et demande la bille qui est tout en bas d’une pile. Pour la sortir, nous devrons dépiler 40 ou 50 billes de bois, et les replacer ensuite ! », déplore-t-il.

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