Cameroun - Nigeria. Otages au Cameroun: Fillon recommande à Hollande le silence

Ouest-France Mardi le 19 Mars 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’ancien Premier ministre François Fillon a recommandé mardi au président François Hollande de parler le moins possible de rançons et d’otages pour ne se fermer aucune porte et a demandé de « tout faire » pour libérer la famille enlevée au Cameroun.

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Interrogé par RTL sur l’appel lancé par le père de cette famille, Tanguy Moulin-Fournier, dans un enregistrement rendu public par ses ravisseurs nigérians du groupe Boko Haram, François Fillon a répondu : « il faut tout faire pour libérer ces gens et en particulier ces enfants. Leur prise d’otages est absolument insupportable ».

« Je me garderai de donner des conseils au gouvernement qui doit être libre de son action dans ce domaine », a-t-il dit avant de déplorer que le président François Hollande ait évoqué la question des rançons.

L’Élysée refuse désormais de payer les rançons, a assuré dans une interview au Monde lundi l’épouse d’un des Français retenus au Mali, évoquant une rencontre avec le chef de l’Etat le 13 janvier.

« On est d’accord sur le principe, ça a d’ailleurs toujours été la ligne du gouvernement français », a commenté François Fillon qui a toutefois ajouté : « Je pense qu’il était inutile l’affirmer comme l’a fait le président de la République ».


« Moins on parle, plus on a de chances de préserver la vie des otages »


« Il doit se garder des possibilités d’agir », a-t-il fait valoir, évoquant « des entreprises qui ont parfois versé des rançons dans le passé » ou des « opérations militaires montées » pour la libération d’otages, par exemple aux mains de pirates.


« C’est un sujet sur lequel moins on parle, plus on a de chances de préserver la vie des otages et cela vaut pour le président de la République aussi », a tancé le responsable d’opposition.


« Il faut évidemment chercher à sanctionner ceux » qui prennent des otages, avait-il auparavant relevé, en rappelant son soutien à l’offensive française au Mali « car c’est une manière d’aller taper au cœur des territoires ces groupes armés qui pratiquent » ces enlèvements.


« Mais je pense qu’il ne faut s’interdire aucune possibilité pour aller libérer en particulier ces enfants » otages au Nigeria, a souligné François Fillon.

 

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