Cameroun - Politique. POSITIONNEMENT: LES HOMMES CHARGÉS DE CONDUIRE LE PARTI DE MAURICE KAMTO

Serge-Lionel Nnanga | La Nouvelle Expression Vendredi le 17 Aout 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Olivier Bile, Alain Fogué, Fabien Assigana, Ayah Paul et Eloi Bidoung notamment ont décidé de rejoindre le Mouvement pour la renaissance du Cameroun en création. Une conférence de presse est prévue ce lundi 13 août 2012.

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L’ex-ministre délégué à la Justice, Maurice Kamto ne sera sans doute pas dans la salle ce lundi pour vivre la présentation à la presse de cette nouvelle formation politique. Mais, précisent des sources internes, « il fait bel et bien partie des personnalités qui soutiennent le mouvement ». Mieux, la personnalité et le parcours du natif de Baham ont servi de point d’ancrage à la formation du Mrc.

Et le principal artisan de ce regroupement de partis politiques, société civile et leaders d’opinions est Alain Fogue Tedom. Le président du Mouvement républicain populaire (Mrp), qui ne cache pas son admiration pour l’ancien ministre, est celui qui a tenu le rôle central de conception et de sensibilisation de la classe politique et de l’intelligentsia autour de ce nouveau parti politique. Les bureaux du Mrp, situés au quartier Melen à Yaoundé, ont servi de quartier général pour les rencontres et devraient, pour le début, abriter le siège du Mrp. De même, celui-ci est pressenti pour occuper la direction provisoire du parti, en attendant l’Assemblée générale (Convention, d’après la terminologie du parti, ndlr) élective prévue les 29 et 30 septembre 2012. A ses côtés, de nombreux hommes politiques dont le nom porte. Parmi eux, le député Paul Ayah Abine. Hésitant depuis plusieurs semaines, le président du People’s Action Parti (Pap) et candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2011 aurait finalement dit oui. Ancien du Rdpc au pouvoir, il avait quitté ce parti la même année et rejoint la direction du Pap . Dans cette nouvelle mouvance, il est pressenti pour jouer un rôle de premier plan. Autre leader en perspective, Bonaventure Eloi Bidoung est quant à lui encore membre du Rdpc. Secrétaire général de la section du Mfoundi VI, il est toujours conseiller municipal à la commune de Yaoundé 6 dont il préside la commission des grands travaux. Il est connu pour avoir tenté de challenger Paul Biya à la tête de l’ancien parti unique lors du congrès de septembre 2011. Frustré par le rejet de sa candidature lors de cet événement, il est toujours sous le coup d’une sanction prononcée par sa section d’origine en 2011. Lui, comme le précédent cité, exhibent leur volonté de changement comme la principale motivation à adhérer à cette nouvelle mouvance.

Force d’alternative

Parmi les autres leaders de l’opposition qui composent le Mrc, il y a Olivier Bile. Lui aussi candidat malheureux à l’élection présidentielle du 09 octobre 2011, il semble particulièrement enthousiaste. Le président de l’Union pour la Fraternité et la Prospérité (Ufp), concepteur de l’idéologie du foyisme politique, a, d’après certaines sources, eu beaucoup de mal à faire accepter sa vision d’une politique basée sur les valeurs religieuses, mais aurait inspiré la devise du mouvement : « l’union fait la force ». Fabien Moïse Assigana Tsimi, candidat recalé lors de la dernière élection présidentielle quant à lui pense avoir trouvé en le Mrc une tribune plus grande pour faire passer son message. Le président du Mouvement Républicain (Morep), auteur d’un récent ouvrage intitulé « Cameroun ! Berceau de nos ancêtres. De l’inertie actuelle à l’émergence » se dit heureux que quelques lignes de son programme politique se retrouvent dans le projet de société du nouveau mouvement. D’après des sources, les discussions se poursuivent avec d’autres partis politiques, l’Alliance pour la démocratie et le développement (Add) de Garga Haman Adji notamment. D’autres noms, parmi les intellectuels et la société civile sont annoncés, dont l’association Afric’avenir. D’après une source bien placée, «le principe est que tous ces partis politiques fusionnent pour donner naissance à un seul grand mouvement». Objectif affirmé : devenir la principale force d’alternative au Cameroun.


 

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