Economie. Pétrole : Le Fmi prêt à financer les pays affectés par la chute des cours

Mutations Jeudi le 04 Février 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Une demande officielle d’aide exigée aux Etats africains désireux de bénéficier de ce soutien.

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En visite au Nigeria et au Cameroun, début janvier dernier, la directrice générale du Fonds monétaire international (Fmi), Christine Lagarde lance à sa descente d’avion à Abuja, à propos des soupçons qui pesaient sur cette mini-tournée africaine dans un contexte marqué par une chute spectaculaire des cours mondiaux du pétrole brut : « Ni moi ni mon équipe ne sommes ici pour négocier les conditions d’un prêt, et nous ne sommes pas en train d’organiser de telles négociations ». Ce discours est désormais caduc. Puisque, depuis mardi dernier, l’institution financière internationale se dit ouverte à toute demande d’aide financière venant des pays africains dont l’économie est affectée par la dégringolade actuelle des cours mondiaux des hydrocarbures. Trois jours après cet appel, aucun Etat du continent ne s’est encore officiellement rapproché des équipes du fonds.

La décision du Fmi de venir éventuellement en aide aux pays secoués par le choc de la baisse des recettes pétrolières se situe aux antipodes des recommandations faites notamment aux six pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac) il y a quelques semaines à Yaoundé. La nouvelle sortie du Fmi sonne comme une invite aux Etats de repartir à nouveau sur le marché financier pour continuer à s’endetter, alors qu’il s’opposait farouchement à l’option de la dette il y a moins d’un moins. Or, « les prix du pétrole devant rester durablement bas et les réserves pétrolières s’épuisant, la stabilité macroéconomique devra passer par des politiques budgétaires judicieuses et des réformes structurelles résolues propres à renforcer le climat des affaires et l’intégration sous-régionale. La région va devoir s’ouvrir sur ses voisins et mettre à profit leurs marchés pour repartir de nouveaux », conseillait Christine Lagarde à l’ouverture d’une conférence avec les ministres de l’Economie et des Finances de la Cemac, le 08 janvier à Yaoundé.

J.D.B
 

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