Charlie Hebdo. Paul Biya condamne l’attentat contre le journal français Charlie Hebdo

APA Vendredi le 09 Janvier 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a condamné avec force l’attentat perpétré mercredi contre le journal français Charlie Hebdo et qui a coûté la vie à 12 personnes dont de nombreux journalistes.

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S’adressant jeudi aux membres du corps diplomatique et des corps constitués nationaux, à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de vœux de nouvel an, il a invoqué un «attentat ignoble», un «acte odieux des adeptes de la violence et de la terreur».

«Il est clair que dans de telles circonstances, la seule réponse ne peut être que la mobilisation concrète et la détermination de tous contre la barbarie.»

Paul Biya a dit sa conviction que, même s’il existe encore dans le monde des endroits où perdure l’oppression, où subsiste la misère et où l’obscurantisme se maintient, «la société humaine finira par l’emporter sur la tyrannie et l’intolérance».

Evoquant globalement la menace terroriste en Afrique et dans son pays, il a déclaré que ceux qui ont tenté d’asservir le Mali, ceux qui s’en prennent périodiquement au Cameroun, ceux qui probablement ont influencé certaines factions en Centrafrique et ceux qui ont créé le chaos en Somalie poursuivent les mêmes objectifs : établir leur pouvoir sur la bande sahélienne de l’Atlantique à l’océan Indien et y installer leur régime obscurantiste impitoyable.

«A menace globale, riposte globale», a-t-il martelé, estimant que telle devrait être la réponse de la communauté internationale, et notamment de l’Union Africaine et des organisations régionales.

Il ne faut pas se bercer d’illusions, a-t-il poursuivi, indiquant, s’agissant de la secte islamiste nigériane Boko Haram qui sévit dans la partie septentrionale du Cameroun, que bien qu’affaibli par les pertes à elle infligées, cet adversaire n’en reste pas moins capable de revenir à la charge.

«Ses coups de main au nord du Mali et ses attaques répétées contre notre territoire sont là pour nous en convaincre. Il faut que l’on sache que la distance qui peut séparer un pays des zones de combat n’est pas une assurance tous risques.»

Selon Paul Biya, la menace que représentent les djihadistes, Boko Haram et autres Shebabs ne pourra être levée que par une mobilisation au niveau international.

Le chef de l’Etat camerounais a ainsi remercié le soutien multiforme reçu non seulement l’Organisation des Nations Unies, mais également de grandes puissances telles que les Etats-Unis, la France, le Royaume Uni, la Chine, la Russie et l’Allemagne.
 

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